L’église Saint-Maclou

En pénétrant dans l’église, des vitraux en forme de rosaces surprennent par leur beauté.

Au dessus d’un orgue qui résonne avec les chants des prières, une superbe voûte habille les hauteurs de l’édifice.

En marchant et en observant autour de soi, ici et là des plaques commémoratives, des souvenirs sont mis en évidence.

Ainsi, l’embellissement d’une chapelle de l’église est due à la contribution d’un anonyme.

Une plaque commémorative en souvenir d’aïeux baptisés et mariés dans cette église est offerte en 1977 par un descendant de la famille Poulain vivant au Quebec et contient la mention « Je me souviens ».

L’association des Boivin d’Amérique transmet un hommage. Chacun reçoit alors une plaque pour que quiconque vienne et sache.

D’autres familles aussi bénéficient d’hommage pour leur mémoire…

Saint-Maclou

Un moine gallois, Mac Law, accoste au VIe siècle en Bretagne et y laisse son nom : Saint-Malo, encore existant de nos jours. Mac Law devient Maclo et Maclo, par déformation, Maclou. Connu pour sa charité et son esprit politique et pratique, son influence bénéfique révolutionne la société de son époque.

D’autres découvertes

Chanoine Louis Prévost né en 1883 et mort en 1984 a sa tombe ici, au sol, une plaque indique son emplacement.

Des statues nous émeuvent, une étreinte de Saint-Joseph et de son fils,

une autre de Jésus qui arbore un air décidé et déterminé, un regard comme pour nous enseigner la voie à suivre.

La Vierge Marie est aussi représentée.

Finalement, un enseignement est inscrit sur l’un des murs de l’église.

Même lorsqu’on manque de temps, on peut accorder une courte prière, avoir une pensée brève en chemin, allumer une bougie pour marquer son passage.

Quand le temps est notre plus grand manque, en donner ne serait-ce qu’un peu, n’est-il pas significatif et précieux? Ce court moment offert n’est-il pas essentiel? Comme le dit l’adage, « Ce qui est rare est cher. »

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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine