Les quais de Rouen

Peu importe la météo, il y a du monde dehors, même le soir.

Il pleuvait et de courageux sportifs courraient en bord de Seine. Vêtus seulement d’un t-shirt et d’un short, le froid ne les freinait pas. Rien ne semblait les arrêter, mouillés de la tête au pied, ils continuaient.

D’autres en trotinette électrique portaient un vêtement de pluie, tout de plastique qui couvrait jusqu’au visage. Très vite, les quais étaient traversés et la pluie affrontée.

La population locale semble être habituée à ce climat humide et désagréable. Le soleil souvent absent, les nuages prédominants, l’horizon se distingue difficilement. Noyé au loin, il fait penser à une zone floutée en aquarelle.

Pourtant, La Foire Saint Romain, au fond, bat son plein.

Les sons et lumières oppressants donnent le sentiment d’une boîte de nuit. La roue tourne et les attractions sont en marche. Les visiteurs se pressent à l’entrée gardée par des agents de sécurité qui surveillent ceux qui arrivent et repartent.

Rotisserie, bière et confiserie sont proposés.

Malgré la pluie et le temps fréquemment maussade, les locaux trouvent toujours le moyen de se divertir et de s’amuser.

Les quais sont un endroit plaisant de jour comme de nuit pour s’aérer et se changer les idées.

De nombreux bars et restaurants longent La Seine, France Bleu Normandie et France 3 Normandie y ont élu domicile, des terrains de jeux pour enfants, des croisières et bien entendu, les quais accueillent l’Armada chaque année.

La vie est animée sur les quais de Rouen. Chaque saison, chaque période de l’année offre son lot de surprises.

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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine