Vous avez des qualités, des compétences, un certain potentiel et pourtant vous postulez inlassablement sans résultat probant.

Premières questions que l’on vous pose, les diplômes et le permis de conduire. Si vous répondez par la négative ou donnez une réponse jugée insuffisante, vous serez refusé. On vous demande aussi vos expériences mais il faut bien avoir une première expérience.

Pourtant, par bouche à oreille, pistonné, vous pouvez vous faire accepter dans cette même entreprise. Vous n’avez pourtant pas changé. Est-ce parce que cette personne qui connaît cette employé vous a aidé que soudain vous avez pris de la valeur aux yeux du responsable ?

Vous avez postulé sans cesse depuis un long moment, las et fatigué, vous décidez de vous mettre à votre compte. Vous démarrez votre propre entreprise, vos propres affaires. Il est à parier que si vous revenez vers cette même entreprise, ils vous verront encore différemment.

Vous êtes pourtant toujours le même.

L’image que l’on montre et diffuse est-elle donc si importante ?

Comme le dit Marivaux :

« Quand un livre serait mauvais, il risque, au moins pour un temps, de passer pour bon, si l’auteur a un parti formé dans la république des lettres; de même il risque de passer pour mauvais quand même il serait bon, si l’auteur est inconnu. »

Ainsi, ceci est un fait de longue date.

Lorsque l’humanité d’un candidat sera regardée avant ses titres et ses diplômes, le monde du travail se portera mieux, les candidats auront leur chance, les employeurs auront possiblement de bonnes surprises et le monde aussi ira mieux.

Un inconnu qui ne paye pas de mine peut se révéler être un individu d’exception, une rare pépite qu’il ne faudrait pas laisser filer. Faute de quoi, un autre pourrait s’en emparer et regrets s’en suivront.

« Il ne faut pas se fier aux apparences. »

Il ne faut pas non plus s’enfermer dans des normes, des règles et des procédures. Se libérer des conventions, oser le changement et la nouveauté. Se sentir ainsi plus léger et voguer vers l’horizon de l’avenir. Savoir écouter son coeur même si entre le coeur et la raison, il est parfois difficile de décider lequel il faut écouter. Suivre son instinct peut aider à trancher.