Charlotte OLLIVIER : Comment as-tu été contacté par Le Petit Lunetier ?

Ilario : Suite au visionnage de Candy Girl, la marque a pris contact avec moi par mail. A ma grande surprise, ils m’ont fais part d’une proposition : représenter les lunettes Gavin H. Pour cela, nous avons fait un shooting photo puis le tournage de la pub.

Charlotte OLLIVIER : Comment as-tu réagi ?

Ilario : Etonné par leur prise de contact, j’ai cru à une erreur.

Charlotte OLLIVIER : Le spot publicitaire met en avant Candy Girl, ton dernier single. Quel est ton ressenti ? Fierté, excitation, déception ?

Ilario : J’ai pensé que c’était une bonne opportunité de mettre en avant la chanson et la marque. Le mélange du vintage et du moderne apporte un côté peps qui rentre en ligne avec leur style personnel et ils ont trouvé intéressant de faire appel à moi sur les mêmes bases que le clip vidéo.

Charlotte OLLIVIER : Peux-tu me décrire tes sentiments lors de ce projet ?

Ilario : Ils étaient partagés, entre l’étonnement, l’excitation, face à un projet inédit. Puis, une certaine appréhension : je me demandais si cela plaira et le stress et la peur de mal faire me gagnaient. Malgré cela, l’amusement mêlé au sérieux et au professionnalisme me rattrapaient.

Finalement, la déception. En voyant le résultat, je me suis dis que j’aurai pu mieux faire. Avant la publication, j’ai ressenti à nouveau une appréhension.

Pour finir, j’ai adoré le projet que j’ai trouvé très intéressant. Il y a trois jours, le spot publicitaire a été publié (en date du 14 mars) et j’accuse déjà un total de 21700 vues sur les réseaux sociaux. Concernant Candy Girl, les chiffres s’élèvent à 20000 vues sur Instagram et à 53123 vues au total tous réseaux sociaux confondues. Sur Spotify, plusieurs milliers d’écoutes sont à dénombrer.

Charlotte OLLIVIER : Quelle est la différence entre la réalisation d’un film, d’un clip musical et d’un spot publicitaire ?

Ilario : Dans le cas d’une publicité, il n’y a pas d’histoire. La réalisation est chronométrée et millimétrée à la seconde près : une minute, pas plus. Cela ne laisse pas de place à l’improvisation, tout est pensé en amont, à mettre à exécution dans les moindres détails. Le manque de liberté est très contraignant, un véritable défi, un dilemme à relever.

Du fait de cette difficulté, le temps de travail est bien plus long que pour un clip musical.

Enfin, le découpage technique devait suivre une ligne directrice.

Charlotte OLLIVIER : Avez-vous signé un contrat ?

Ilario : Une collaboration à long terme a été en discussion et j’imagine que des projets futurs sont envisageables. Il s’agit d’une marque en développement qui prend de l’ampleur avec une clientèle nombreuse alors c’était un honneur d’avoir participé à cette publicité.

Charlotte OLLIVIER : Était-ce à la hauteur de tes attentes?

Ilario : J’ai visé haut afin de donner une bonne impression, c’était vraiment une opportunité en or que j’ai saisi et des retours positifs de leur part en ont découlé donc c’est positif.

Charlotte OLLIVIER : Quelles ont été les réactions du public ?

Ilario : Il a été agréablement surpris par le projet et ne s’attendait pas du tout à cette nouveauté qui me démarque de ce que je fais habituellement. Candy Girl a été repris dans un spot publicitaire, incroyable ! Le public a apprécié cette touche personnelle, qui plus est une proposition extérieure.

Au total, je comptabilise 20000 vues sur l’ensemble des réseaux sociaux et j’ai dévoilé une nouvelle facette de mes capacités. Cette fois-ci, au lieu de m’atteler au domaine artistique, j’ai mis en avant un produit, l’aspect visuel en me mettant en scène comme un mannequin.

Charlotte OLLIVIER : As-tu été remarqué par d’autres marques ?

Ilario : En effet, d’autres marques m’ont contacté : costumes, vêtements, horlogerie, lunettes… ouvrant ainsi une nouvelle porte et à l’avenir, je pense participer à nouveau à des publicités. J’y songerai selon les conditions proposées.

Charlotte OLLIVIER : Qui s’est chargé du shooting photo ?

Ilario : Christian Dechapelle l’a réalisé et cela a nécessité une journée complète en extérieur et en studio. Sur 300 photos, j’ai dû en sélectionner une dizaine à diffuser. Ce fut une première depuis longtemps.

Colette Gérard m’a accompagné notamment pour les tenues.

Charlotte OLLIVIER : Où la publicité sera t-elle diffusée ?

Ilario : Dès le départ, il a été convenu qu’elle serait publiée uniquement sur les réseaux sociaux et sur leur site web ainsi que sur Youtube. Toutefois, il n’est pas impossible qu’elle soit diffusée à la télévision un jour. Cependant, la publicité passera prochainement à la radio.

Charlotte OLLIVIER : Un projet de single en vue ?

Ilario : It’s my life tourné à New York et représenté en exclusivité au Ping Bar à Waterloo accompagné des trois premiers singles sera le prochain. En attente depuis des mois, il me tarde de le faire connaître.

Charlotte OLLIVIER : Merci Ilario pour cette interview comme toujours intéressante.