Bâle ou Basel (partie 2)

La découverte de la vieille ville commence alors. Encore des portes aux inscriptions instructives :

Uff dem St Lienhardberg 1585, sur le Saint Lienhardberg 1585,

aux alentours de la rue, Leonhardstrasse et on apprend, Leonhardskirche, vermutlich im 11. Jh. erbaut, 1135-1525 Teil eines Männerklosters, Église Saint-Leonhard, probablement construite au 11e siècle, 1135-1525, faisant partie d’un monastère d’hommes.

En observant autour de soi, on s’instruit d’énormément de choses. Un exercice que je vous invite à faire, vous montrer curieux de tout, vous intéresser à votre environnement. Souvent, on passe devant sans remarquer, sans savoir.

Les environs sont séduisants, des arbres, du vert, à nouveau des inscriptions relatant l’histoire des lieux.

Une rue présente de nombreux hôtels, des établissements richement fleuris à la verdure bien présente faisant penser à un style du 19e siècle, des manoirs, des résidences de campagne. Tout à fait charmant !

Non loin, en grimpant les escaliers,

une école de musique !

Aux fresques colorées.

En chemin, d’autres attirent le regard, avec là aussi un aspect plutôt effrayant malgré les couleurs vives.

Il semblerait que Bâle soit une ville multiculturelle. Est-ce que celle-ci fait référence à l’esclavage et à la traite des noirs ? Un sinistre et déplorable passé.

Spalen-Durchgang, 1230 erstmal erwähnter Flurname, Hinweis auf Tritthölzer (« Spalen ») im Hanggelände, Spalen-Durchgang, nom de champ mentionné pour la première fois en 1230, référence aux pierres de gué (« Spalen ») dans le terrain à flanc de colline.

Ce panneau à proximité nous apprend une histoire supplémentaire sur la ville mais pas d’indication informative près de cette fresque décorant un point d’eau qui avait dû servir autrefois.

Ayant quitté l’Altstadt, c’est le retour en centre-ville et d’autres surprises comme ces drapeaux suisses dont un a emprunté des allures japonaises inspiré du drapeau impérial.

Avant d’aller voir le Rathaus de plus près, un petit tour au bord du Rhin serait le bienvenu.

Des pigeons qui forment un trio…

La statue d’une femme qui cogite au bord de l’eau…

Une vue imprenable…

Un cygne qui s’avance pour me saluer…

Et ses copains en arrière plan…

Cette présence animale complétée par celle de canards indique que l’eau du Rhin n’est pas si polluée.

Ainsi sur le pont aux bas-reliefs,

il est temps de se diriger vers la gare et au passage de découvrir le Rathaus.

Bâtiment tout de rouge, intérieur et extérieur, richement décoré, superbe travail architectural et artistique abritant un musée.

Une belle horloge, des statues…

Des fresques…

Quelques explications…

Et en s’approchant de la gare, un mémorial promeut l’amitié entre les hommes et le texte est en français, étonnant !

La gare est maintenant visible.

Un clin d’œil à nous alsaciens pour finir ce voyage aux multiples surprises.

Traduisons, « la porte des alsaciens ». Quel accueil chaleureux !

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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine