La Tour Eiffel
Face à l’immensité de la septième merveille du monde, le public venu de loin est ébahit. Semblant toucher le ciel, son point culminant s’en rapproche. Levant les yeux vers elle, la dame de fer domine quiconque la regarde.
Construite par Gustave Eiffel, plans établis par Maurice Koechlin, célèbre famille mulhousienne, à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1889, elle tient toujours debout. Censée être temporaire, le projet de la démonter après l’événement a été heureusement abandonné. L’édifice était peu apprécié de ses contemporains, qui aurait cru à un tel succès futur ?
De célèbres environs
Les Invalides à l’horizon rappellent que l’Homme est capable de s’élever de manière exemplaire.
Ici, ce n’est pas l’ego démesuré et le narcissisme qui sont évoqués mais bien les exploits d’une vie, l’accomplissement, la grandeur d’âme, la réussite, les faits marquants à l’encontre de notre société.
L’École Militaire se dresse au loin dans l’alignement de la Tour Eiffel et du Champ de Mars.
Quels élèves illustres ont-ils été formés entre ces murs ?
Le Vizir, cheval de Napoléon, a t-il foulé de ses pas le sol de la Cavalerie de l’École Militaire ?
Paris, ville de symboles, haut lieu de l’enseignement, chargé en histoire, le monde entier vient découvrir encore aujourd’hui la capitale française.
Que reste t-il vraiment ?
Le Louvre, les Tuileries…
La place Vendôme… Non loin, la place de la Concorde…
Noyés sous une pluie diluvienne… Les touristes se pressent autour de tous ces lieux emblématiques.
Lieu de pèlerinage, lieu d’immigration, lieu de refuge, terre d’accueil, la France recueille et accepte s’empressant de répondre aux besoins et aux attentes.
>Dans sa devise républicaine, les mots liberté, égalité, fraternité, sont-ils respectés?
Autre principe fondamental : la laïcité. Instauré par Jules Ferry, il régit les bases de la société et citoyenneté française.
L’hymne national modifié?
« Marchons » changé en « Marchez »? Claude Joseph Rouget de Lisle l’avait écrit à l’impératif en 1792. Une ambiguïté et une confusion notables, quelle est la vérité et la justesse de cette histoire qui fait débat ?
Depuis la Révolution Française et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, aux côtés de La Marseillaise, le drapeau tricolore et la Marianne sont l’essence même de notre République. Les modifier serait leur porter atteinte, ce serait comme retirer Jésus Christ et sa croix des églises et cathédrales, interdire l’octroi de l’hostie, ce serait une condamnation, la fin d’un monde.
>Tout s’effondrerait comme un château de carte. Si les bases sont fragilisées, les fondations le seront aussi et c’est l’édifice dans sa totalité qui serait touché.
>Dire « nous » rassemble, nous chantons ensemble. Dire « vous » éloigne, vous chantez ensemble. Le « vous » exclut le « je » et crée une distance. Un mot, un point de vue, peut venir chambouler le sens d’un texte et lui faire perdre de sa valeur. « je » exclut tous les autres puisqu’il suppose l’individualité. « nous » signifie « je+vous », donc la fraternité.
Le mixage des populations
La mixité sociale ambiante rend difficile la protection des valeurs de la République. Chacun vient avec sa langue, sa culture, ses mœurs et sa religion.
Le port du voile pose question. Par cette image véhiculée, les valeurs de notre nation sont remises en cause. Liberté, égalité, fraternité et laïcité ne sont pas visibles dans cet acte.
Nous, français, ne pouvons construire d’église et de cathédrale dans leur pays et à la télé, nous voyons les journalistes obligées de porter le voile tout en connaissant la réalité qui se cache derrière.
C’est peut être un débat que je devrais taire ici… Néanmoins, la liberté de la femme et l’égalité entre les sexes sont des points essentiels de notre société. Ce combat a duré plusieurs siècles.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jamais_sans_ma_fille_(livre)
Vous pouvez lire le témoignage poignant de cette américaine mariée à un Afghan ou visionner l’adaptation en film.
En conclusion
>Par ses choix et ses décisions, la France a changé tout un peuple et il ne reste que les vestiges de la gloire passée et du rayonnement envié de notre pays.
>Les touristes et les nostalgiques peuvent venir (re)découvrir et (re)visiter les paysages français, le patrimoine, l’architecture, la culture, l’histoire, la littérature, la gastronomie, tout est encore là.
>En terme de population, il faut apprendre à composer avec le nouvel état de situation. Mentalités, états d’esprit, mœurs, opinions, valeurs, ambitions… Il faut s’adapter au nouvel ordre des choses et assister impuissant à cette France redessinée, réfléchir à l’avenir qui s’offre à nous, songer aux notions de tolérance et de différence, de racisme et de discrimination, progressivement l’état a mis en place cette diversité et il faut en assumer les conséquences et songer aux problématiques engendrées…
D’autres pays mettent en place des critères de sélection et de sécurité plus poussés et de ce fait, ne rencontrent pas autant de problématiques. C’est le cas du Canada, des États-Unis, du Japon… Des grandes puissances comme notre Europe.
Parler la langue du pays de destination et respecter ses valeurs semblent être un minimum, montrer respect et intégrité, connaître le pays et sa population avant d’y mettre les pieds et d’en faire partie.
Concernant la sécurité, il faudrait s’assurer qu’aucun risque n’est encouru afin de se prémunir de toute menace éventuelle future.
Cela ne veut pas dire qu’il faille omette les principes d’équité et d’égalité des chances. Une discipline, des règles, devraient être appliquées pour garantir la paix générale.
>Peut-être qu’il faudrait se comparer à d’autres, voir comment nos voisins procèdent, et s’en inspirer ?
Échanger et recevoir des conseils de ceux qui s’en sortent mieux que nous n’est pas une mauvaise chose. Après tout, l’Europe est plus forte ensemble. Lors de la conférence à Strasbourg, le général évoquait l’Ukraine dont il faudrait prendre exemple.
La Plume Artiste, Journaliste en Herbe 
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