Vladimir Poutine
Né le 7 octobre 1952 à Leningrad (Saint-Pétersbourg), il a 72 ans. Marié à Lioudmila Otcheretnaïa (1983-2014).
Depuis 1999, il est actif dans le monde politique comme président du gouvernement puis président de la fédération de Russie.
« Officier du KGB, principal service de renseignement de l’URSS, il est en poste à Dresde au moment de la chute du mur de Berlin. Il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l’un des plus proches conseillers du Président Boris Eltsine, qui fait de lui le directeur du Service fédéral de sécurité (ex-KGB) en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l’année suivante. »
« Il est élu pour un quatrième mandat à l’issue de l’élection présidentielle de 2018. Deux ans plus tard, il fait adopter par référendum la non-limitation des mandats présidentiels dans le temps, ce qui lui permettrait de se maintenir jusqu’en 2036 au pouvoir. »
« Sous la gouvernance de Vladimir Poutine, la Russie a connu une érosion démocratique et un glissement vers l’autoritarisme. Le pays est caractérisé par une corruption endémique ainsi que par de nombreuses atteintes aux droits de l’homme, dont l’emprisonnement et la répression voire l’assassinat d’opposants politiques, l’intimidation et la suppression de médias indépendants, et l’absence d’élections libres. »
Ses élections sont truquées et la fraude sent à plein nez, dès le premier tour, l’affaire est pliée. Il fait voter une loi afin que les mandats soient sans limite de temps. Il fait éliminer ses opposants et ses adversaires, en somme les obstacles et les freins sur sa route, les contestataires. Le monde doit plier sous son pouvoir, quoiqu’il en coûte, il fera tout pour y parvenir.
Issu d’une famille ouvrière modeste, il a deux frères morts en bas âge. Il est le troisième enfant et le seul survivant de la fratrie. Son père a été un soldat de l’Armée Rouge dès 1941 et est gravement blessé à la jambe gauche en combat contre la Wehrmart.
« Ses grands-parents paternels étaient des paysans du hameau de Pominovo, appartenant au village de Tourguinovo (oblast de Tver), au nord de Moscou, installés là depuis la fondation du village au XVIIe siècle. Selon un biographe de Vladimir Poutine, le grand-père, Spiridon Poutine, fut le premier de la lignée à naître après l’abolition du servage dans l’empire tsariste. Spiridon, dont Vladimir Poutine a dit qu’il était le membre de sa famille qu’il admirait le plus, aurait été cuisinier des Romanov, puis de Lénine et de Staline. »
En honneur à son grand-père paternel et en souvenir de ses frères décédés, originaire d’une famille modeste, essaie-t-il de se rattraper ?
« Quelques jours après sa naissance, la mère de Vladimir Poutine demande secrètement que son fils soit baptisé dans la cathédrale de la Transfiguration, alors que le baptême peut être sévèrement puni en Union soviétique, État institutionnellement athéiste. Il est un élève médiocre selon certains, moyen selon d’autres, et bagarreur. Vladimir Poutine pratique dans sa jeunesse le sambo (lutte russe) et le judo dès l’âge de 12 ans. Il est champion de sambo de Léningrad ; en 1973, il est titré maître des sports de sambo et, en 1976, de judo. Il aime également le hockey sur glace. »
Secrètement baptisé et mauvais élève mais bon en combat à mains nues.
« Poutine suit des études de droit à l’université de Léningrad (aujourd’hui université d’État de Saint-Pétersbourg), où il étudie, entre autres, Thomas Hobbes, John Locke et Emmanuel Kant. Il obtient son diplôme en 1975 avec un mémoire sur « Le principe du commerce de la nation la plus favorisée en droit international ». Anatoli Sobtchak, à l’époque professeur à l’université, est alors son superviseur universitaire.
Poutine parle couramment l’allemand, ayant habité et travaillé plusieurs années dans la République démocratique allemande, mais maîtrise très peu l’anglais et préfère utiliser des interprètes en conversant avec des anglophones. »
« D’après son propre récit, Vladimir Poutine essaie sans succès de se faire embaucher au KGB à l’âge de 16 ans. »
« Il entre au service territorial décentralisé du KGB — la direction du KGB pour la ville de Léningrad et sa région, où il sert pendant plusieurs années d’abord comme subalterne, ensuite comme officier opérationnel dans le service du contre-espionnage local, chargé en particulier de la lutte de la police politique contre les dissidents et autres « éléments antisoviétiques » (sous le patronage de la cinquième direction du KGB). »
« Comme tous les autres services spéciaux européens de l’époque, le KGB n’envoie en poste extérieur que des hommes mariés, condition destinée en principe à écarter les homosexuels et à éviter les liaisons avec des étrangères. Poutine se marie en 1983. »
« Avec le grade de commandant (en russe : Майор, maïor), il est envoyé en 1984 suivre pendant une année une formation à l’Institut Andropov (ou institut du Drapeau rouge, Krasnoznamenny Institoute – KI) du KGB à Moscou, en principe pour devenir espion. Pendant cette période, il porte le nom de code « Platov » et exerce les fonctions de chef bénévole de son unité d’officiers en formation. »
« À l’issue de sa formation au KI, Poutine n’est pas affecté dans une unité du siège du KGB à Moscou, mais revient à Léningrad dans l’unité locale sous la tutelle de la première direction générale du KGB, le service de renseignements extérieurs. Il passe ensuite dans la « réserve active » du KGB pour se préparer à une mission opérationnelle en République démocratique allemande (RDA) dans le bloc de l’Est, l’ex-Allemagne de l’Est.
La carte d’identité de la Stasi de Vladimir Poutine, qui travaillait alors à Dresde comme officier de liaison du KGB auprès de la Stasi.
À partir d’août 1985, il officie, pour son premier poste à l’étranger, à Dresde en RDA, officiellement comme employé consulaire, en fait pour recruter des espions en tant que major (commandant) des services secrets russes. Il cherche notamment à contraindre un professeur de médecine à lui donner accès à une étude sur des poisons mortels qui ne laissent presque aucune trace, en le faisant chanter avec des éléments pornographiques. Après la chute du mur de Berlin, il empêche des Allemands d’entrer dans les bureaux du KGB afin de les mettre à sac et de piller les dossiers, détruisant lui-même ces documents ensuite. Il est rappelé en Russie en février 1990, dans le contexte de la réunification allemande. D’après le média allemand Correctiv, il doit son retour au fait que Werner Grossmann, dernier dirigeant des services d’espionnage à l’étranger de RDA, révèle à ses collègues du KGB que Poutine recrute des agents de RDA dont la couverture a été cassée, ce qui engendre un risque important pour le KGB. »
«Avec la réunification allemande et le démantèlement des installations du KGB en République démocratique allemande, le lieutenant-colonel (en russe : Подполковник, podpolkovnik) Poutine retourne à Léningrad pour y reprendre son service opérationnel dans la direction locale du KGB avec en couverture le poste du conseiller aux affaires internationales du recteur de l’université de Léningrad, Anatoli Sobtchak (qui avait été son professeur quinze ans plus tôt à la faculté de droit de la capitale provinciale). »
« En juin 1991 Sobtchak, démocratiquement élu à la tête du soviet de Léningrad (la mairie de la ville), invite Poutine à devenir son conseiller aux affaires internationales : Poutine accepte tout en restant à son poste du KGB. Il est possible qu’en août 1991, Poutine ait joué un rôle dans les négociations délicates entre le KGB de Léningrad et les structures militaires liées aux putschistes du Kremlin. Poutine prétend avoir donné sa démission officielle du KGB le 20 août 1991 lors de ce coup d’État contre Gorbatchev, mais elle n’aurait pas été acceptée.
Sa démission du KGB n’est acceptée que plus tard, mais il n’y a aucun élément officiel qui le prouve sans ambiguïté.
De 1992 à 1996, Poutine est l’une des personnalités les plus influentes de la politique municipale, car il est considéré comme l’« éminence grise » de Sobtchak : il devient responsable des relations extérieures de la mairie et, à partir de 1994, premier adjoint. Selon l’ancien enquêteur Andreï Zykov, « Anatoli Sobtchak et son adjoint Vladimir Poutine sont en quelque sorte devenus les chefs de la mafia de Saint-Pétersbourg » et c’est à cette époque que naît un « modèle de corruption » autour de Vladimir Poutine, dont l’entourage d’alors l’accompagne ensuite jusqu’au Kremlin.
À l’automne 1995, Sobtchak le nomme président de la section locale de Notre maison la Russie — en russe : Наш дом – Россия, Nash dom – Rossiya (NDR) —, le parti du président du gouvernement (Premier ministre) Tchernomyrdine. Il est chargé de diriger la campagne des élections législatives dans la région pour le compte de NDR. Il reste fidèle à Sobtchak malgré la défaite de ce dernier à l’élection municipale de 1996, refusant de travailler avec Vladimir Yakovlev. Il démissionne en 1996. »
« En août 1996, il est nommé à Moscou adjoint de Pavel Borodine, le directeur du Département de l’administration des propriétés présidentielles (en russe : Управление делами Президента Российской Федерации). En mars 1997, il entre dans l’administration présidentielle (Администрация Президента Российской Федерации) pour en devenir chef adjoint, et devient en parallèle chargé du Département principal de contrôle (Главное контрольное управление президента Российской Федерации). Ce département est accusé par certains d’être un « mini-KGB » faisant couramment usage du kompromat. Vladimir Poutine devient ensuite (à partir de mai 1998) vice-directeur de l’administration présidentielle chargé de la gestion des relations avec les régions, toujours avec une importante influence au sein du pouvoir. En juillet 1998, il est nommé directeur du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie, le FSB ; un poste qu’il occupe un peu plus d’un an, jusqu’à sa nomination à la fonction de président du gouvernement, le 9 août 1999. Il occupe en parallèle, de mars à août 1999, un poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie (Совет безопасности Российской Федерации).
À cette période, Boris Eltsine fait face à de nombreuses difficultés : Iouri Skouratov, le procureur général de la fédération de Russie, enquête sur des actifs en Suisse qui lui appartiennent ainsi qu’à ses proches et qui ont été utilisés pour acheter des biens de luxe. Le 18 mars 1999, la télévision diffuse une vidéo sulfureuse sur laquelle on voit un homme ressemblant à Skouratov, ayant des relations sexuelles avec deux jeunes femmes. Celui-ci nie être l’homme en question mais Vladimir Poutine annonce dans une interview télévisée que ses experts ont établi définitivement qu’il s’agit bien de Skouratov. Ce dernier est alors remplacé par Vladimir Oustinov. D’après le média allemand Correctiv, ce scandale aurait été inventé de toutes pièces par Vladimir Poutine et lui aurait permis de mettre la main sur le système judiciaire russe. »
« En 1999, après la crise financière russe de 1998, commence une fulgurante ascension, qui va porter Vladimir Poutine, peu connu, au sommet du pouvoir en Russie. En août, il est nommé président du gouvernement par Boris Eltsine et remplace Sergueï Stepachine, qui avait été nommé à ce poste le 9 mai précédent. Il devient ainsi le deuxième personnage de l’État, et sa nomination est vue en Europe comme la désignation du successeur de Eltsine. »
« Le 14 novembre 1999, Vladimir Poutine autorise les services du procureur général de la fédération de Russie à emprunter 30 millions de dollars à une banque étrangère pour l’acquisition d’un nouveau réseau informatique : Hewlett-Packard (HP) se voit octroyer le contrat en février 2001, bien que son offre ne soit pas la moins chère. En retour, HP destine 7,6 millions d’euros de pots-de-vin à des fonctionnaires russes, notamment des procureurs et des agents des services secrets, ce qui permet à Vladimir Poutine d’asseoir sa domination sur la justice russe. Cette transaction est couverte par une garantie d’exportation d’Euler Hermes, qui appartient au groupe allemand Allianz, et approuvée par le ministère allemand de l’Économie et du Travail. »
« Au début du mois de septembre 1999, des attentats contre des immeubles d’habitation font plusieurs centaines de victimes à Moscou et dans d’autres villes de Russie et sont attribués par les instances judiciaires russes à des terroristes tchétchènes du centre islamiste « Kavkaz ». La version officielle de l’origine des attentats demeure contestée par des opposants à Vladimir Poutine : les rares responsables politiques et journalistes à s’être penchés sur les attaques de septembre 1999 ont été emprisonnés ou, dans la majorité des cas, assassinés, comme l’ex-espion Alexandre Litvinenko ou la journaliste Anna Politkovskaïa. Ayant été hostile à la première guerre de Tchétchénie, l’opinion russe souhaite de nouvelles opérations militaires pour en finir avec les indépendantistes tchétchènes.
Lors d’une conférence de presse dans la nouvelle capitale du Kazakhstan fin septembre 1999, Astana, Vladimir Poutine déclare qu’il faudra « buter les terroristes jusque dans les chiottes ».
Poutine, qui bénéficie du soutien du président Eltsine et de l’état-major, ordonne, après ultimatum, la reprise des hostilités en Tchétchénie, pour y « restaurer l’ordre constitutionnel fédéral ». La seconde guerre de Tchétchénie (officiellement appelée « opération antiterroriste ») commence le 1er octobre 1999. Alors qu’il était crédité de seulement 3 % d’intentions de vote en vue de la présidentielle au début de ses fonctions, loin derrière Primakov, il voit les intentions de vote en sa faveur augmenter considérablement. »
Cherche t-il des raisons pour attaquer et nourrir ainsi son ambition et sa puissance? A l’époque, la Tchétchénie, aujourd’hui, l’Ukraine, prochainement la Pologne d’après des nouvelles récentes?
Des auteurs rejoignent mes idées : https://parallelesud.com/un-psy-dans-la-tete-de-poutine/
(voir document sur l’Ukraine : me demander)
Dominer par la violence, impitoyable, il tue sans scrupule toute personne dont il jugera l’élimination nécessaire. Au fil des années, sa dangerosité et son hostilité sont croissantes jusqu’à devenir des crimes contre l’humanité, un acharnement.
« En 1982, Poutine rencontre Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, une jeune hôtesse de l’air, qu’il épouse l’année suivante. Ils ont deux filles, Maria, née en 1985 à Léningrad, et Ekaterina, née en 1986 à Dresde.
Le 6 juin 2013, confirmant les nombreuses rumeurs sur leur séparation qu’ils ont démenties à plusieurs reprises, Vladimir et Lioudmila Poutine annoncent leur divorce lors d’un entretien accordé à la chaîne Rossiya 24.
Poutine, encore marié, aurait eu une liaison avec Svetlana Krivonogikh (en), une ancienne femme de ménage devenue subitement millionnaire après la naissance de leur fille Elizaveta (connue aussi sous le nom de Luiza Rozova) en 2003.
Il se lie ensuite avec la gymnaste Alina Kabaeva, de trente ans sa cadette, qu’il aurait aidée à se faire élire à la Douma d’État en 2007 et dont il aurait eu trois enfants. Le nombre d’enfants pourrait être en fait de quatre, soit deux garçons et deux filles jumelles. Ces quatre enfants seraient nés en Suisse et auraient des passeports suisses. En septembre 2024, les deux fils que Poutine a eus avec Kabaeva sont identifiés comme étant Ivan, né en 2015 à Lugano, et Vladimir Jr., né en 2019 à Moscou. Contrairement aux précédentes spéculations, il n’y aurait donc que deux fils issus de cette liaison.
Par Maria Vorontsova, Vladimir Poutine est le grand-père de deux petits-fils nés en 2012 et en 2017, et, par Katerina Tikhonova, d’une petite-fille née en 2017.
En avril 2022, à la suite du massacre de Boutcha en Ukraine, Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova, ses filles issues de son premier mariage avec Lioudmila Alexandrovna Chkrebneva, sont sanctionnées par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Vladimir Poutine possède plusieurs chiens. »
Lui-même issu d’une famille modeste, il aide ses compagnes à grimper au sommet, à les faire devenir riches et puissantes.
Avril 2022, quelques mois après le début de la guerre en Ukraine.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Poutine
Définition du pervers narcissique
Comment se défendre contre un tel personnage ?
Son but est de rabaisser les autres pour s’élever lui-même. Il va donc utiliser les points faibles de son entourage, leur faire perdre leur estime personnelle, leur confiance, leur assurance, pour dominer.
Plus la victime est sensible, faible et vulnérable et plus c’est facile.
Plus la victime réagit et plus ça veut dire que ça marche alors il continue.
Il frappe là où ça fait mal et il l’isole pour mieux la dominer, que son emprise soit totale et qu’elle ne puisse pas se défendre alors il monte les autres, son éventuel soutien, contre elle afin qu’ils disent comme lui.
Ce genre de personnage occupe souvent un poste élevé, chef d’entreprise, directeur, ambassadeur, manager, la place idéale pour montrer et démontrer sa supériorité. Comme il est aux commandes, ses subalternes ont intérêt à écouter et à obéir sinon il saura les faire craquer, les dégager.
Dans une relation amoureuse, il éloignera tout le monde pour que sa dulcinée soit toute à lui et sans défense. Il lui fera croire qu’elle ne peut pas s’en sortir sans lui, qu’elle n’est rien sans lui, que si elle part, elle le regrettera. Avec les années, elle en est persuadée et n’écoute pas les mises en garde de son entourage qui essaie de la prévenir et de l’informer, elle est même capable de les rejeter et de se séparer d’eux tant qu’elle est avec l’homme qu’elle aime et qu’elle croit génial et supérieur à tout autre, qu’elle n’en rencontrera pas d’autre comme lui. Pour elle, il est unique, elle a trouvé la perle rare et ne veut pas le perdre quoiqu’il en coûte.
Elle finit par accepter la solitude et l’isolement pensant avoir fait les bons choix. Plus les années passent et plus il devient difficile de penser autrement et de changer.
Il a le contrôle, il possède beaucoup, il a l’argent, il est puissant. En effet, que deviendra-t-elle sans lui, se demande-t-elle. Elle croit qu’il lui est indispensable.
La seule façon de s’en sortir est de mettre un terme à la relation et de fuir, de partir loin. Pour cela, il faut en avoir le courage. Il fera tout pour la retenir la persuadant qu’elle court à sa perte, qu’elle ne saura se débrouiller sans lui, que les autres ne l’aideront pas puisqu’ils sont partis depuis longtemps, ils l’ont donc laissé tomber alors pourquoi ils la soutiendraient ? Elle se retrouvera donc seule et cette perspective l’effraie alors elle reste.
Tous ceux qui sont partis voulaient simplement aller bien, sortir de tout ça et se reconstruire, retrouver l’estime personnelle, la confiance, la force, l’assurance, prendre conscience de leurs qualités et de leurs points positifs qu’il a mis tant d’énergie à leur faire oublier.
Un dialogue avec lui est impossible, il aura toujours raison et les autres tords, il saura mieux et si on lui rétorque, ça je sais mieux que toi, il fera tout pour prouver le contraire puisque son égo est surdimensionné et si tous reçoivent des compliments et de l’attention sauf lui, il sera très vexé et ressentira une grande frustration parce que voyons, c’est lui le meilleur, les autres ne sont rien en comparaison.
Si quelqu’un essaie de surenchérir, de répondre, cela pourrait finir en conflits et moralement, ce sera difficile, il fera tout pour démonter l’autre point par point lui faisant regretter amèrement son intervention.
Le mieux est de ne rien dire, ne rien montrer parce que le moindre élément pourrait constituer une arme qu’il utilisera contre son rival, sa victime. D’un autre côté, se faire discret et le laisser parler et agir, c’est lui donner raison, c’est injuste.
Encore une fois, rester et lutter est inutile. La meilleure solution est de partir et ne jamais revoir cette personne. L’oublier et essayer de trouver la paix et le bonheur, l’amour aussi, quelqu’un qui verra qu’on est une bonne personne. Quelqu’un qui nous traitera aussi d’égal à égal, respectueusement.
Ce genre de personne n’a aussi aucune empathie et n’a donc pas conscience de faire mal et si on lui faisait la remarque, il s’en défendrait et se sentirait offusqué. Il est inutile d’espérer un changement de sa part.
Souvent, ce genre de personne a eu une enfance difficile. Par exemple, la pauvreté pendant sa jeunesse alors adulte, il essaie d’obtenir tout l’inverse et de faire étalage de ses richesses et de sa réussite. Une agression qui l’a marqué et il essaie de se rattraper.
Il fait alors tout pour ne pas paraître faible et inférieur ni impuissant.
Si en plus, ce genre de personne fait du harcèlement sexuel, moral et des manipulations psychologiques, c’est pire et d’ailleurs, ça va ensemble. C’est une autre manière d’exercer une emprise, de dominer et d’avoir le contrôle.
Un viol ou un inceste, personne ne croit la victime alors si le coupable est un pervers narcissique, il y a encore moins de chance pour qu’elle s’en sorte. Elle sera perdue et encore plus seule et encore plus anéantie et rejetée de tous. Les conséquences de leurs réactions seront pires.
D’ailleurs, vu l’argent qu’il possède, il serait bien capable de soudoyer les avocats et d’exercer son influence pour être innocenté. Un homme puissant peut ouvrir davantage de portes.
Un inconnu passe inaperçu et se fait difficilement accepter. Dans le monde du travail, cela se passe ainsi aussi. Sans expérience ni études mais aussi sans relations significatives, les chances d’acceptation sont minimes.
Définition applicable à Vladimir Poutine ?
Pervers narcissique à un degré plus dangereux ? Aucune empathie, combat sa pauvreté et celle de ses proches du moment, vise les hauteurs de la société pour être loin de l’image de son enfance qu’il essaie de fuir, reste proche des allemands de part son vécu sur place et en dépit de ce qui est arrivé à son père, ne s’y oppose pas, garde en tête le souvenir de son grand-père paternel qui a été cuisiner pour des puissants comme les Romanov, l’empire déchu lors de la première guerre mondiale. Il compense peut-être l’absence de ses frères en voulant se sentir aussi fort que trois qu’il aurait pu être s’ils avaient survécu. Il fait le vide autour de lui, ceux qui le contestent sont écartés voir tués. L’image qu’il véhicule est importante.
S’est-il marié parce que les services secrets avaient pour condition que les agents soient mariés afin d’éviter l’homosexualité et les relations libertines ? Il n’accepte pas qu’on le fasse changer d’avis et qu’on lui fasse entendre raison puisqu’il est la voie à suivre en toute situation, il est l’homme fort et entend bien le rester. Il a gravi les échelons de plus en plus malhonnêtement, il s’est donné du mal et il ne voudrait pas que quiconque vienne détruire l’œuvre de sa vie.
Il a des complexes à combler. Il était mauvais à l’école mais s’est rattrapé par la suite. Il utilise son passé au KGB dans ses actions actuelles en politique, le même genre de méthodes. Il ne connait pas le dialogue où de toute façon, il remportera toujours la partie. Les compromis et les négociations ne sont pas admis puisque c’est lui qui décide, personne n’a à le contraindre de quoique ce soit.
De quoi se mêlent-ils et pour qui se prennent-ils ? Qu’ils aillent se faire voir ! Peu importe qu’ils s’appellent Donald Trump et qu’il possède un pays d’une grandeur comparable au sien, ou Emmanuel Macron, président français et au diable l’Europe toute entière ! Il a un projet, une ambition et personne ne le fera dévier de sa trajectoire, il ira jusqu’au bout. Ce n’est pas quelqu’un qu’il faut braquer. Ce serait pire. Si à son âge, il peut avoir des jeunes femmes dans son lit, c’est flatteur. L’argent sera un moteur pour les garder auprès de lui. Les finances, ça arrange tout et justement, la Suisse est un pays neutre et un paradis fiscal, parait-il, alors allons-y ! La réussite avant tout, cela flatte l’ego et le fait sentir plus grand encore.
Cet article de BFMTV semble le confirmer : https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/une-jouissance-du-malheur-des-autres-un-psy-analyse-le-comportement-de-vladimir-poutine_AN-202210120320.html
Je vous invite à lire cet article psychologique au sujet de Poutine et de Trump : https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/ce-que-poutine-et-trump-nous-disent-de-l-humiliation
En conclusion…
Les discussions et les négociations avec Poutine sont inutiles. Lui parler et le côtoyer ne fait que lui donner des armes à utiliser par la suite pour contester ces prises de parole, alimenter sa colère, cela peut aussi lui donner des idées nouvelles. Il observe ses interlocuteurs et adversaires et agit en conséquence. Plus on lui fournir d’informations et mieux il est préparé à riposter. D’un autre côté, en le laissant seul dans son coin, du temps pour réfléchir lui est laissé et là encore, il sera préparé à surenchérir. En tout cas, discuter avec lui est une perte de temps et d’énergie. Autant utiliser ses forces pour des actions qui mèneront à des résultats probants.
Une autre stratégie que le dialogue est à envisager sans que cela signifie forcément de passer par la violence en réponse. Par un moyen ou un autre, il se renforcera toujours plus pour vaincre quiconque essayera de s’en prendre à lui.
Il faudrait trouver une façon de l’empêcher d’alimenter sa puissance, ainsi il s’affaiblira petit à petit jusqu’à parvenir à le neutraliser. Tant qu’il a les armes pour se défendre, il s’en servira. Le rendre démuni, le dépouiller de tout ce qui peut le rendre dangereux, lui retirer tout moyen de faire mal et d’atteindre l’autre peut s’avérer être une bonne stratégie pour mettre fin aux conflits.
Alors se pose la question de qui et de où, comment obtient-il toutes ces armes et ces soutiens, identifier ses alliés et ses fidèles, déterminer là où il puise sa force et son énergie pour se maintenir en place au pouvoir, point par point, démanteler tout ce qui le rend en apparence invincible, tarir sa source pour le rendre inoffensif et hors d’état de nuire.
Hélas, ses alliés sont la Chine, le communisme, la Corée du Nord, une autre dictature, et Trump difficile de savoir où il se situe vraiment mais les Etats-Unis sont une grande puissance mondiale. L’Europe se retrouve au milieu. L’Ukraine a déposé sa candidature pour rejoindre l’Union Européenne en 2022 au début de la guerre.
Peut-être faut-il essayer de trouver quelque chose qui intéresserait davantage ces puissances que de soutenir Poutine, trouver des arguments pour les détourner de la guerre en Ukraine, il se fournit sûrement en munitions et en armes auprès d’eux, la Russie ne produit pas tout toute seule. Essayer de s’entretenir avec ses alliés pour l’affaiblir serait une piste à explorer.
Puisqu’il s’appuie sur l’Histoire pour justifier la guerre, lui démontrer ses erreurs de jugements et que ses arguments sont mal fondés ferait basculer son raisonnement et mettrait en lumière le fait qu’il tue pour dominer. Cela ferait tomber toute sa politique et la crédibilité de ses propos.
Et que sait vraiment le peuple russe? Que croit-il ? Si les russes se rebellaient contre leur dirigeant, que ferait Poutine? Se mettrait-il à éradiquer une civilisation entière? Plus que des crimes contre l’Humanité, cela constituerait un génocide. Tomberait-il si bas ?
Sans recourir à la violence, mais simplement à l’intelligence, des stratégies et des solutions sont à réfléchir et à essayer. J’espère que bientôt la guerre en Ukraine cessera et j’espère aussi que la Pologne ne subira pas un sort comparable.
Bref, en discutant avec lui, sa colère s’alimente et ses arguments se multiplient et en se defendant par les armes, cela l’encourage à frapper plus fort encore. Changer de méthode peut permettre une possible réussite.
Courage à tous ! Je suis de tout cœur avec vous.


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