Beau parleur, il représente le cliché type de l’américain. La folie des grandeurs, il faut en mettre plein la vue. Des promesses de résolutions de problématiques font espérer les citoyens qui voient en lui un horizon de paix. Il parle, il parle, des gens l’écoutent et y croient.
« Un « menteur pathologique » : c’est ainsi que la nièce de Donald Trump qualifie son oncle dans un portrait au vitriol. Témoignage de première main, cette enquête au cœur de la névrose d’une famille toute-puissante est digne d’un roman. Elle dévoile le vrai visage de l’ancien président américain, celui d’un enfant terrorisé par son père, devenu cet être narcissique, instable et manipulateur. Des coulisses de l’« Empire Trump » à la Maison Blanche, Mary L. Trump révèle les ombres et les failles d’un homme dangereux, qui n’a pas renoncé à diriger la première puissance mondiale. » (https://www.librairie-des-femmes.fr/livre/9791041419951-trop-et-jamais-assez-comment-ma-famille-a-fabrique-l-homme-le-plus-dangereux-du-monde-mary-l-trump/)
Il est aussi narcissique, un égo surdimensionné, pensant que rien ni personne ne peut lui résister. Avec le temps, la réussite et le succès, il a prit la grosse tête.
La guerre en Ukraine
En 24h, il mettra fin à la guerre en Ukraine annonce t-il.
« »Si j’étais président, et je le dis, je mettrais fin à cette guerre en une journée. Ça prendrait 24 heures. Je connais bien Zelensky, je connais bien Poutine« , avait affirmé le candidat républicain face à Nigel Farage, après plus d’un an de guerre avec la Russie. Une promesse répétée à plusieurs reprises, comme le souligne l’Associated Press. » (https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/donald-trump/arreter-la-guerre-en-ukraine-en-24-heures-trump-affirme-que-sa-promesse-de-campagne-etait-un-peu-sarcastique_AN-202503160142.html)
Presque trois ans plus tard, les conflits font toujours rage et Poutine s’en est prit à la Pologne, soit disant accidentellement. Provocation, test de défense ?
« L’actuel locataire de la Maison Blanche après sa réélection a été confronté à ces déclarations lors d’une interview télévisée, 54 jours après le début de son second mandat. « Je me suis montré un peu sarcastique lorsque j’ai dit ça« , s’est-il défendu. « Ce que je voulais dire c’est que j’aimerais régler l’affaire et, je pensais que j’y arriverais« . » (https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/donald-trump/arreter-la-guerre-en-ukraine-en-24-heures-trump-affirme-que-sa-promesse-de-campagne-etait-un-peu-sarcastique_AN-202503160142.html)
« Quand il dit que, dans deux semaines, il décidera qui est responsable, peut-il avoir la lucidité, le courage, et peut-être l’audace, de dire que c’est Poutine avec ses conditions qui excluent tout compromis ? Ou restera-t-il sensible à la rhétorique du Kremlin qui fait porter le chapeau aux Européens !
La position de Donald Trump est en effet décisive. Il détient la clé des sanctions économiques contre la Russie, qu’il se refuse pour l’instant à activer ; il possède les armes dont a besoin l’Ukraine. » (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-lundi-25-aout-2025-4766544)
Trump déclare ne pas être content de la tournure que prend les événements. Au langage simplet, ce n’est guère un poète.
« Vendredi, Donald Trump a laissé filtrer sa frustration, lui qui se voyait déjà prix Nobel de la paix. « Je ne suis content de rien à propos de cette guerre. Rien. Pas content du tout », a déclaré, dans son style inimitable, le chef de la Maison-Blanche. Et il a ajouté qu’il se donnait deux semaines pour décider à qui revient la faute de l’impasse actuelle, un nouveau délai pour un président qui ne cesse de tergiverser. » (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-lundi-25-aout-2025-4766544)
En date de 2019, un caricaturiste s’amuse :
Les États-Unis, terre d’avenir depuis longtemps, le rêve américain, the American way of live, c’est une nation riche et puissante, le banquier du monde. Un pays de taille comparable à la Russie, l’Europe espère obtenir leur aide et leur soutien mais entre ce que Trump dit et ce qu’il se passe vraiment, un décalage est notable.
La bêtise règne, la folie aussi, le n’importe quoi. L’inquiétude s’amplifie et les interrogations se multiplient. Mais les Etats-Unis ne sont pas en guerre. En revanche, ils ont les moyens de défendre les pays dans le besoin comme l’Ukraine en ce moment. Ils peuvent soutenir l’Europe et s’allier ensemble. Encore faut-il avoir une approche adéquate et une stratégie sensée, faire preuve d’intelligence, trouver les bons mots, la bonne méthode, des solutions probantes.
Son rapport au changement climatique
Aux dernières nouvelles, il a fait enlever des satellites précieux pour la détermination des informations climatiques. « Les deux satellites concernés permettent notamment d’obtenir des données sur la répartition du dioxyde de carbone dans l’atmosphère et la santé des cultures. » Il a même donné l’ordre de les faire se désintégrer dans le cosmos. Il ne croit donc pas au changement climatique ? Un enjeu pourtant crucial qui concerne le monde entier! Chaque pays a des objectifs à tenir et à respecter. Si Trump décide de s’en décharger, que se passera-il? Se croit-il au dessus des lois?
« Seuls le déni catégorique de Donald Trump face au changement climatique et ses coupes budgétaires drastiques pourraient expliquer cet arrêt soudain. Citée par NPR, Zoe Lofgren, représentante au Congrès, rappelle toutefois que saborder des missions déjà votées et financées contreviendrait à la loi budgétaire en vigueur. Elle dénonce une décision « catastrophique (qui) compromettrait gravement notre capacité à prévoir, gérer et réagir aux phénomènes météorologiques violents et aux catastrophes climatiques ». » (https://www.20minutes.fr/monde/4167064-20250807-donald-trump-veut-nasa-detruise-deux-satellites-dedies-surveillance-changement-climatique)
Dans le droit français, il est dit que « Nul n’est censé ignorer la loi. », « Nemo jus ignorare censetur. » (https://books.openedition.org/psorbonne/13064?lang=fr#:~:text=L’article%20122%2D3%20du,l%C3%A9gitimement%20accomplir%20l’acte%20%C2%BB.)
Ailleurs, des textes de loi similaires doivent exister. Des accords entre pays et entre continents ont été signés. Ce sont des engagements.
Trump et l’éducation
Récemment, il s’était attaqué aux grandes écoles américaines telles que Harward. Beaucoup d’étudiants et de scientifiques s’étaient réfugiés en France pour poursuivre leurs recherches et leurs thèses. Contrôler l’éducation pout contrôler les connaissances, les apprentissages de la population? Dominer par l’ignorance ? Décider de ce que les gens doivent savoir ou non ? Il s’agit d’une des écoles les plus anciennes du pays, ce serait donc aussi s’en prendre au patrimoine. C’est une école prestigieuse comme Oxford en Grande Bretagne.
« Au moment où s’ouvrait une première audience à Boston, Donald Trump avait accusé la juge d’être une opposante notoire et Harvard « d’être antisémite, antichrétienne et anti-Amérique ». L’université affirme de son côté avoir pris des mesures pour s’assurer que les étudiants et le personnel juifs ou israéliens ne se sentent ni exclus, ni intimidés sur le campus, tout en soutenant que des mesures du gouvernement fédéral « menacent » la liberté d’expression. » (https://www.leparisien.fr/international/etats-unis/luniversite-americaine-de-harvard-gagne-en-justice-contre-donald-trump-04-09-2025-DESZUKNONVCWLLLNA3QY6HKBBY.php)
Trump défend donc ses valeurs et ses principes. Dispose t-il d’un modèle éducatif et familial qu’il protège? Victime de son père, que s’est-il passé? Est-il la conséquence de sa famille? Vit-il avec des blessures?
« Car cette bataille dépasse le cadre universitaire pour toucher à l’essence même de la démocratie américaine. Comme le souligne Sylvie Laurent : « Ce que fait Trump, c’est une guerre à la science », une guerre qui menace l’indépendance de la recherche et la liberté académique aux États-Unis. » (https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-mercredi-04-juin-2025-2346370)
De quoi a t-il peur?
Son influence sur la Garde Républicaine
Pour faire bonne figure et se donner bonne conscience, il y a peu, il a posté des soldats et militaires ici et là dans des lieux touristiques pour ainsi montrer que les lieux culturels et historiques sont protégés et que les visiteurs peuvent y venir en toute sécurité et sérénité.
L’une des personnes interviewées disait que les surveillants étaient là pour faire plaisir à Trump. Une autre personne a rétorqué que les endroits qui nécessitaient réellement un renfort de sécurité étaient ignorés et qu’il faudrait agir.
Son souhait d’annexer le Canada
Que dire du Canada qu’il voudrait annexer pour en faire un état supplémentaire, le 51e, s’ajoutant à tous les autres? Même sans leur déclarer la guerre, il se met au niveau de Poutine qui tente de s’emparer de l’Ukraine. Si cela se trouve, ils se comprennent à minima sur ce point. Tous deux convoitent un territoire qu’ils aimeraient conquérir, l’un par la violence et la destruction, l’autre par des promesses incroyables :
« « Bonne chance au grand peuple du Canada », a affirmé le président américain dans un message sur sa plateforme Truth Social, appelant les Canadiens à « élire l’homme qui a la force et la sagesse de réduire vos impôts de moitié, de renforcer vos capacités militaires, gratuitement, jusqu’au plus haut niveau mondial, de quadrupler les secteurs de l’automobile, l’acier, l’aluminium, l’énergie et tous les autres, sans droits de douane ni taxes, si le Canada devient le précieux 51e Etat des Etats-Unis d’Amérique ». Cette description correspond à lui-même et ses objectifs déjà maintes fois répétés au sujet du Canada. » (https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/bonne-chance-au-grand-peuple-du-canada-quand-trump-reitere-son-voeu-dannexion-le-jour-du-scrutin-2162310)
Trump n’a pas la méchanceté et la noirceur de Poutine. Ce n’est pas un ancien agent du KGB, c’est un businessman. Ce n’est pas non plus un politique. Par l’influence, les campagnes de communication et de publicité, sûrement par la fraude aussi, il a atteint le sommet.
Donald Trump et Kamala Harris
Opposé à la candidate Kamala Harris, ils faisaient tous deux la promotion de Mac Donald’s, symbole de la culture américaine qui a conquis le monde entier. Une entreprise qui cache aussi des aspects moins valorisants et plus condamnables comme tant d’autres (?).
En date de 2024 :
« Le candidat républicain s’est mis en scène ce dimanche dans un restaurant McDonald’s pour dénoncer le fait que, selon lui, Kamala Harris n’a jamais travaillé dans un fast-food. »
« « J’ai désormais travaillé 15 minutes de plus que Kamala, elle n’a jamais travaillé ici », a-t-il asséné au bout d’un quart d’heure. «
« « C’est Trump qui régale », a-t-il dit à une famille de clients du restaurant situé à Feasterville, près de Philadelphie. »
Les affaires sont les affaires, que ne ferait-il pas pour convaincre et remporter les élections présidentielles? Une bonne communication est importante. En tant qu’homme d’affaires, il saura toujours trouver des arguments pour rallier les gens à sa cause.
Trump face aux migrants
C’est un rêveur mais pas un assassin même si il est capable de faire preuve de violence comme dernièrement envers les migrants qu’il a soudain décidé d’expulser pour « purifier » le pays. Certains étaient pourtant en règle et bien installés dans le pays et ce, depuis longtemps et honnêtement. Il les a considéré comme des clandestins à condamner. Ses actions étaient injustes et brutales.
» « Donald Trump, toujours plus désespérant. Le président américain menace de faire la guerre à l’une de ses propres villes« , dénonce le HuffPost. Il met ses menaces à exécution. Ce week-end, il avait partagé une image créée par l’intelligence artificielle, le représentant devant les gratte-ciel de la troisième ville des États-Unis, avec des hélicoptères, des flammes et l’inscription « Chipocalypse Now« , relèvent le New York Times et Radio-Canada, avec en légende, cette phrase « J’adore l’odeur des expulsions le matin… « . Référence, vous l’aurez compris à « J’aime l’odeur du napalm au petit matin« , la tirade mémorable de Robert Duvall dans « Apocalypse Now« , devant la caméra de Francis Ford Coppola, qui a frappé les esprits dans le rôle d’un lieutenant-colonel américain insensible au sort des Vietnamiens et pas franchement clairvoyant non plus, puisqu’il dit aussi sentir « la victoire » dans cette fameuse tirade. »
Que ce soit faisable ou non, justifié et censé ou non, il a de la volonté. Encore une fois, c’est beaucoup de rêve, de bêtise, d’illusion, peut-être poursuit-il un idéal à réaliser? Dans cette famille, paraît-il folle dingue, que lui a t-on inculqué?
Trump et les femmes
Son rapport aux femmes est contestable et condamnable aussi.
« »Personne ne respecte plus les femmes que moi« . Quand Donald Trump prononce ces mots, lors d’un débat de la campagne présidentielle de 2016 face à Hillary Clinton, des rires s’échappent du public. Quelques minutes plus tôt, sa rivale a pointé sa manière de s’adresser aux femmes, il les traite, dit-elle « de cochonnes, de souillons ou de chiennes« . Une image de séducteur grossier que le milliardaire n’avait pas cherché à masquer pendant sa campagne, mimant une fellation sur scène lors d’un meeting ou vantant ses capacités sexuelles en plein débat. »
« Sur le ton de la confidence, Donald Trump se vante d’embrasser les belles femmes sans attendre leur consentement. »
« Tout en plaidant des « propos de vestiaire« , il finira par s’excuser, car la révélation de l’extrait a poussé plusieurs femmes à dénoncer des agressions subies dans le passé. Elles s’appellent Karen, Summer, Kristin, Jessica, Rachel, Cassandra ou Natacha, et toutes décrivent les mêmes scènes de baisers forcés ou d’attouchements. Parmi elles, figurent plusieurs anciennes reines de beauté. »
« Exhibées comme des trophées à ses invités, elles sont aussi parfois humiliées publiquement.«
« Des concours de miss aux soirées mondaines en passant par son divorce, obtenu par sa première épouse Ivana pour « traitement cruel et inhumain« , Donald Trump traîne derrière lui un lourd passif de comportements toxiques. »
« Dans une Amerique puritaine, si longtemps intraitable avec la morale de sa classe politique, ça ne suffira pas à disqualifier Donald Trump. Sa condamnation pour agression sexuelle en 2023 ne l’empêchera pas non plus de l’emporter une seconde fois et à nouveau contre une femme. Donald Trump va importer ce machisme décomplexé à la Maison Blanche où il va presque uniquement s’entourer d’hommes à l’exception d’Ivanka, sa fille, celle dont il disait, « si je n’étais pas son père, je sortirais bien avec elle« . »
Le principe de parité respecté ailleurs n’a pas sa place à la Maison Blanche. Pourquoi n’y a t-il pas de femme? Que représentent-elles pour lui? Une menace? Une concurrence? Oui, elles pourraient le dénoncer et le discréditer s’il ne contrôle pas ses pulsions. Quel est sa relation avec sa fille? Est-il dans la retenue? Si elles sont écartées du pouvoir, c’est qu’il doit y avoir une raison. Ses épouses pénètrent-elles au sein de la Maison Blanche? Est-ce que les femmes sont pour lui que des objets sexuels? Comment son père se comportait-il avec sa mère? A supposer qu’il y ait un lien, reproduit-il le même schéma?
Quelle est sa vision des hommes? Quelle est sa vision des rapports homme femme?
Conclusion…
Comment conclure? Il y aura toujours des choses à dire.
Provocation, coup de com’, influence, marketing, choc, que recherche vraiment Trump dans ses actions?
Comment tout cela va t-il finir?
Beaucoup d’américains croient encore en lui et le soutiennent. Beaucoup d’autres prennent conscience du grand n’importe quoi ambiant. La presse s’exprime encore et il n’y a pas d’exécutions d’opposants, d’assassinats… Il se démarque de Poutine sur ce point. Les gens ne se laissent pas faire et parviennent à se défendre, à trouver des alternatives, à dénoncer. La population essaie de s’en sortir. Le Canada ne cède pas. Pour le moment, une résistance est en place et Trump n’a pas fait de loi pour rendre son mandat illimité dans le temps, en comparaison à la Russie.
Impossible de faire confiance à Trump et de connaitre sa position réelle, trop d’ambiguïté et d’incertitudes, d’incohérences, d’inconscience, d’ignorance, de déni, d’instabilité, on ne sait jamais ce qu’il va dire, ce qu’il va faire, ce qu’il va se passer, comment ça va finir, c’est compliqué de s’y retrouver et de le suivre.
Tout ce qu’on peut faire est de se tenir au courant, surveiller ses propos et ses actions pour ainsi essayer d’anticiper et d’aviser comme on peut. Il est difficile de compter sur lui même si les Etats-Unis, en toute époque et en toute situation, constituent un potentiel allié précieux.


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