Comptes-rendus des conférences à la Halle aux Toiles le 14 mars

Conférence au sujet des jeux olympiques de Paris 2024

https://www.librairiememoire7.fr/livre/24066810-essais-de-psychologie-sportive-edition-2024-prefacee-et-documentee-par-charlotte-ollivier-pierre-de-coubertin-jdh : une préface publiée au bon moment !

La directrice de la communication, Stéphanie Blaise, engagée par la Caisse d’Epargne en septembre 2018 prend la parole pour nous expliquer ses six années de travail. Elle est introduite par Franc Dubois, représentant le club de la presse de Rouen.

Les jeux olympiques nous dit elle est le plus grand évènement du monde, le plus politisé et le plus médiatisé. Elle a l’image de la France entre les mains et subit d’énormes pressions. Cet évènement est un instrument de puissance qui permet de montrer que la France est un pays fort.
Véritable théâtre de revendication, l’Allemagne nazie ne s’en est pas privée lors des JO de 1936. En effet, elle a accueilli les JO dans le but d’asseoir son influence vis-à-vis de la race arienne. Elle a détourné cet évènement pour s’imposer.


On peut qualifier les JO de guerre mondiale sans moyens militaires. Il faut garder à l’esprit la sécurité de la population et des participants.

Elle nous explique ensuite qu’il y a une différence avec un partenariat. Dans le cas d’un partenariat, nous bénéficions d’une visibilité, les contreparties sont prévues à l’avance et il s’agit d’un engagement à long terme. Soulignions également l’importance des valeurs humaines.
Les JO, c’est tout l’inverse. Cela manque de visibilité et l’engagement est à court terme. Il faut s’investir pour les droits marketings et les contraintes financières sont conséquentes. L’engagement avec les collaborateurs est important.


L’impact de la sédentarisation dans notre société actuelle est non négligeable et la Caisse d’Epargne soutient les athlètes qui sont au nombre de 240, la plus grande équipe de France. Elle doit aussi penser à la postérité en se souciant de l’héritage des JO.


Le relai de la flamme est dans 69 jours et traversera 64 territoires. Rappelons que la flamme est un symbole de paix et d’unité qui favorise la valorisation du patrimoine et de la culture et ce de manière durable, engagée et spectaculaire.


Ainsi le 16 avril à l’aube, à l’aide d’un miroir, la flamme sera allumée.
Transmise au célèbre Belém, l’un des derniers trois mâts français inscrit au patrimoine, elle arrivera en France le 28 avril. Elle sera à Marseille le 8 mai.


Ce navire réputé pourra embarquer des stagiaires, des élèves en décrochage scolaire dans le but de faire naître une vocation, un projet professionnel en lien avec la mer. L’été dernier, ils ont été choisis à Fécamp et envoyés en Grèce.


La flamme arrivera dans le Calvados sur les plages du débarquement à Caen où se tiendra des animations et des spectacles. Le 31 mai, elle se trouvera à Cherbourg avec comme lieu de célébration le Mont Saint Michel. Bien entendu, elle fera un passage au château de Mireville, un clin d’œil à Pierre de Coubertin, né à Paris mais qui a vécu en Normandie. Puis, elle passera à Vernon, Etretat, Le Havre, Bernais… Le 25 août à Rouen, le 26 à Deauville et Louviers…la flamme suivra tout un cheminement en Normandie. En bref, nous la verrons dans tous les principaux symboles de la région afin de la mettre en valeur et de célébrer les JO avec tous les honneurs qui se doivent. Le 26 juillet à Paris pour la cérémonie d’ouverture après avoir parcouru l’Ile-de-France.


26 relayeurs individuels dont 18 choisis par la Caisse d’Epargne et 8 tirés au sort sur la plateforme de candidature ont été engagés pour l’occasion. Le relai collectif se compose de 24 personnes. Au total, nous comptons 50 personnes.
Bien sûr, ce n’est pas une question de chance. Ils ont été choisis selon des critères de sélection définis.


Afin d’honorer encore la flamme, elle sera acheminée à travers une parade sur le thème du basket à travers duquel il sera possible de récolter une cagnotte.
L’ambiance sera festive, il y aura des prix à gagner, des jeux virtuels seront aussi mis en place. L’image de la banque sera valorisée.
Le choix du basket est justifié par le fait que c’est l’un des sports les plus soutenus par l’entreprise.


Les complications de l’organisation de cet évènement se situent au niveau du respect des droits marketing. La banque parraine les JO et apporte 96 pourcent du financement ce qui se chiffre à plusieurs centaines de millions d’euros.


Lorsqu’on regarde attentivement, l’utilisation du logo écureuil de la Caisse d’Epargne est mal respecté, tant par sa taille, son emplacement voire même son absence totale d’une affiche. La banque a donné carte blanche concernant la charte graphique des territoires parfois à son détriment. Elle doit vérifier, surveiller et valider. Des sanctions et des amendes sont possibles, au moins un rappel à l’ordre.


La Caisse d’Epargne dispose du monopole et toute concurrence est exclue. L’ensemble des décisions et des choix doivent passer par elle. La Banque Populaire fait partie du groupe et sont collègues, confrères, partenaires.


Pour l’occasion, la Caisse d’Epargne a dû renforcer ses effectifs. Le sport a une forte influence, il est au centre de tout.
Une frustration liée aux initiatives olympiques se fait sentir. Il faut sélectionner et faire des choix, ce n’est pas chose aisée.
Le 5 juillet, une date clé pour la flamme olympique. Il n’y a qu’une seule issue possible : la réussite.


Du point de vue de la banque, c’est une fierté et une fidélisation mais aussi une satisfaction. D’après la collecte et l’étude des avis, les effets sont positifs.
Les critères de retenue pour devenir sponsor sont simples : engagement historique dans le sport, handball et basket notamment mais également politique.
La publicité quant à elle représente un budget de plusieurs millions d’euros en unité cette fois-ci.
Pour mener à bien l’organisation, il faut trouver une solution à chaque situation.
Les JO, un évènement planétaire à rayonnement mondial qui laisse une trace historique à chaque apparition.

https://actu.fr/normandie/oissel_76484/rouen-de-gardienne-de-la-paix-a-gardienne-de-la-flamme-olympique_60948355.html : article publié lors du stage de journalisme effectué chez eux. Je dois signaler un manque de respect de mon texte qui a été tant et si bien remanié qu’on ne saurait plus dire que cela vient de moi. Ayant eu l’honneur de la recevoir dans les locaux de la rédaction, je précise également que je m’étais entretenue bien 2h avec Margarèthe Pottier.

Conférence au sujet de l’IA

L’IA fait partie de l’actualité et s’adapte au monde moderne. Des exemples concrets vont être présentés ici.
Un logiciel est beaucoup utilisé : Chat GPT.
Les nouveautés sont fréquentes et son utilisation se généralise. Depuis 18 mois, son évolution est rapide.

Six exposants vont nous présenter chacun un exemple de mise en pratique de ce logiciel.

Le premier se nomme Maximilien Tyc. Développeur depuis une dizaine d’années, il utilise Chat GPT dans son quotidien et cela lui coûte 20 dollars par mois. Ce logiciel s’inspire d’Open AI.
Certaines variantes de ce programme sont téléchargeables et installables gratuitement. Comme c’est une version grand public, elle est moins performante. Citons Google Gema et Facebook Amadeu en exemples.
Il s’agit d’un éditeur de codes et de chat.

Deuxième exposant, Stéphan Wistrand. Un spécialiste de l’image qui travaille dans l’immobilier au service des architectes.
Il est le créateur de la société Komodo en phase de commercialisation.
Il utilise l’IA pour mettre en valeur un projet. Les images sont en 3D, le cadrage est soigné, des éléments tels que des personnages, des paysages et animations sont ajoutés. En bref, il matérialise une idée, un projet qui sera présenté aux clients qui pourront ainsi mieux le visualiser.
Les images sont en HD et aident à convaincre les élus. Les solutions technologiques sont présentes avec la volonté de s’améliorer. Des détails sont recrées et le réalisme surprenant. L’éclairage est artificiel, la perspective est bien réalisée. Ces performances étaient auparavant inimaginables. Le résultat est bluffant. Lorsqu’on regarde de près, on se rend compte des progrès.
Malgré tout, l’IA a ses limites et commet des erreurs d’interprétation. C’est pourquoi, il faut être vigilant et toujours vérifier.
Lors de l’envoi des images sur le serveur, le processus est très rapide mais prudence !
L’architecte transmet un croquis et l’IA va le rendre plus réaliste. Il faut garder en tête que l’IA est aléatoire et peu exploitable en production. Elle est toutefois utile pour donner des idées. Photoshop était souvent utilisé. Maintenant, l’IA est plus largement utilisée mais elle génère des résultats hors de contrôle et imprévisibles et il faut en user avec précaution.


Intervenant suivant : Sébastien Bailly. Ancien journaliste, récent écrivain.
Il possède un compte Linkedin du nom de Linkedin Eclair.
Pour lui, l’IA est pratique, rapide et lui apporte un précieux soutien. Elle lui rend service en rédigeant des posts et génère même des émoticônes à sa place. Elle peut ajouter des illustrations. Il entre des paramètres et l’IA se charge du reste. Avant de valider les propositions reçues par l’IA, il doit les relire, les corriger et au besoin les réécrire.
Il alerte sur le risque que l’IA puisse nous remplacer à l’avenir. Il est probable que cela se passe réellement ainsi.
Il possède un second compte Linkedin qui s’appelle Graphisme Ecrire Clair. Il faut indiquer les lignes graphiques dans les paramètres.
Pour lui, l’IA est un formidable gain de temps et il apprécie son utilisation.
Une question se pose toutefois : celle de la crédibilité de l’écrivain. Les lecteurs peuvent se demander qui lit et écrit. De plus, c’est très impersonnel !


Cela n’a pas été dit dans cette conférence mais il y a quelques temps à la télévision, une affaire avait créé la polémique. Une japonaise avait presqu’entièrement écrit un roman avec l’IA. Son inspiration, son imagination, ses sources et ses qualités rédactionnelles ont été remises en cause.


La personne suivante se nomme Rachel Vial, travaille dans le marketing depuis plus de 20 ans.
Nous sommes à l’ère du numérique et de la génération de contenus. Elle était employée à Siemens et à Ferrero pendant des années. Elle travaille désormais comme Freelance et copywriter. Elle enseigne aux candidats l’art de convaincre.
Elle nous explique que le principe du marketing est de partir du problème pour trouver des solutions.
Elle demande alors à l’IA de lister les problèmes majeurs et les solutions généralement utilisées pour les résoudre.
Chat GPT devient une personne type pour réfléchir, comprendre et synthétiser.
Convaincre un client de la bonne voie à suivre pour travailler ensemble fait partie de son métier. Se projeter grâce à l’image, ajuster le service et l’affiner est essentiel.
Ainsi, l’IA offre de nouveaux outils, elle classifie, donne des notes aux commentaires afin de suivre la tendance et de prédire les évolutions possibles. Elle permet de connaitre alors le bon timing pour faire de la publicité qui devient pragmatique.
L’optimisation est encore compliquée. Néanmoins, les experts enrichissent leurs pratiques. La présentation client est facilitée et plus parlante.


Le suivant : Timothée Jaguard.
Il confirme que l’IA se propage dans le monde et envahit notre quotidien.
L’IA générative existe depuis les années 60.
Ce qui est révolutionnaire c’est l’interface entre l’homme et la machine et le fait de donner un contexte à l’IA.
Les mathématiques font partie de la base.
Il nous explique que l’IA peut aider à se préparer pour un entretien et peut rendre service aussi bien à l’employeur qu’au candidat. L’IA génère des questions et des réponses types utiles aux deux parties.
Il souligne que chat GPT a réponse à tout. Elle prend en compte tous les paramètres demandés et génère : synthèse, mots clé, résumé tout en se basant sur des probabilités. En un mot, elle peut effectuer le travail d’un responsable RH.

Dernier intervenant : Valentin.
Responsable technique, réalité virtuelle et augmentée.
Il utilise l’IA pour créer des scénarios pédagogiques. L’amélioration est continue et il existe un curseur de difficulté. Il s’agit d’un jeu pour les apprenants qui voient leur processus de formation facilité. La mise en application se fait en réalité augmentée.
L’IA arrive dans nos vies et il faut y être préparé et être bien informé afin de suivre la cadence et d’évoluer avec son temps.



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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine