Es ist der Oktoberfest in der Schweiz, Österreich und Deutschland. All die Leute trinkt Bier mit die Musik und Lacheln. Jede Jahre, diese Event kommt zurück. In Zürich Hauptbahnhof, diese Bar ist österreichische. Die Sprache war nicht von der Schweiz. „Servus“, sagte er. „Grussi“, sagte er noch einmal. In Österreich habe ich diese Worte oft gehört. Traditionen, immer Traditionen in diesen Ländern, auch in Frankreich. Eine gute Bier, eine schöne Musik und all die Leute ist glücklich. Die wunderschönen Landschaften vergisst niemand. „Prost“ habe ich auch gehört. Brezeln und Bier, da ist sich jeder einig.

Die Preise in der Schweiz sind hoch. Il faut garder en tête le taux de change entre l’euro et le franc suisse qui est équivalent au dollar et à l’euro. La musique bat son plein au sein de la gare et l’ambiance est festive. Lederhosen und Dirndl, die Menschen sind dem Anlass entsprechend gekleidet.

La bienveillance et la gentillesse des suisses et des autrichiens suscitent toujours mon admiration. Il y a des pays qui savent être heureux, tranquilles, calmes, sereins. Ils vivent tout simplement. Lâchant prise, ils font preuve de positivisme et se contente de s’épanouir avec les gens qu’ils aiment, profitent de la vie sans se plaindre excepté si une cause en vaut vraiment la peine, si un motif, une justification valable les poussait à réagir et à agir. La vie n’est pas toujours facile. En tout cas, les gens sourient spontanément et c’est agréable.

Im Bahnhof lief der österreichische Rundfunk, und auch von diesem Biergarten, Craft-Beer-Bar, aus konnte man ihn hören, was für eine tolle Atmosphäre sorgte. „Für Bierliebhaber“ war auf der Speisekarte zu lesen.

Pour l’instant, je n’ai pas retrouvé ailleurs ce sourire, cette gentillesse et cette amitié qui me font plaisir.

https://www.landesmuseum.ch/royales

L’exposition sur les têtes couronnées était émouvante, touchante.

Les dernières photos de l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie étaient exposées ainsi que des affaires personnelles comme l’un de ses carnets intimes ouverts à une page choisie par les conservateurs du musée.

Sa dernière promenade avec son mari, François-Joseph, sa tenue d’équitation, une passion dont elle avait un niveau élevé tout en conservant son élégance et sa prestance.

Sa beauté inégalée a toujours surpris ses contemporains qu’elle fascinait et c’était son but.

Maintenir à distance en sublimation permanente, elle était attachée à sa tranquillité et sa liberté. Dans cette perpétuelle fuite en avant, ses voyages ont été nombreux et parmi ses destinations appréciées figurent la Suisse où elle a séjourné à plusieurs reprises.

La dernière ville où elle s’est rendue était Genève. C’est là que s’est produit un drame retentissant, un anarchiste italien l’a assassiné.

Cette exposition dévoile l’arme du crime. Comme c’est bouleversant de découvrir l’objet qui a causé la mort de la souveraine autrichienne. Au dessus, une page d’un journal montre un aperçu des sentiments du public, l’effroi, l’indignation, le choc.

Cette pauvre femme qui n’avait jamais fait de mal à personne a été tuée, cette femme rêveuse et incomprise a été violemment supprimée. Un deuil impossible pour son époux qui ne l’a rejoint qu’en 1916 soit 18 ans plus tard. Inconsolable, dans la crypte des Capucins, les voilà enfin réunis pour l’éternité.

Là, elle put retrouver son fils Rodolphe qui s’était suicidé quelques années plus tôt dont elle porta le deuil jusqu’à la fin de sa vie.

Il n’était pas le seul être cher qu’elle a perdu, sa fille Sophie s’est éteinte jeune suite à un voyage en Hongrie, une initiative lourdement reprochée par sa belle-mère, où elle était tombée malade et morte dans ses bras, et son bien-aimée cousin Louis II de Bavière, dont elle était proche et qu’elle comprenait jusqu’à ce qu’elle constate qu’il allait trop loin et qu’elle ne pouvait plus le suivre.

Sissi, comme elle est affectueusement appelée, a perdu tant d’êtres chers. Son cousin, comme elle, se sentait très seul. Sissi se disait souvent qu’elle aurait aimé que Franz Josef ne soit pas empereur, que leur relation en serait d’autant plus heureuse et épanouie. Le bureaucrate travailleur acharné et la rêveuse poète voyageuse se sont tout de même bien trouvés, les opposés, bien souvent, s’attirent contre toute attente.

Malgré son décès, dans la mémoire collective, personne n’oubliera son visage, ses tenues, ses superbes robes, son apparence ni sa personnalité, son caractère, ses qualités.

Personne n’oubliera non plus la créativité et l’imagination de son cousin qui fit construire des châteaux de conte de fée que l’on peut encore venir admirer aujourd’hui.

En regardant ce long cortège funéraire, on comprends l’adoration qu’elle inspirait à ses peuples et l’amour que lui portait ses proches.

La Première Guerre Mondiale, peu après, porta un coup fatal aux monarchies européennes qui pour la plupart s’éteignirent.

Quelques uns ont prit la plume pour raconter leur histoire et immortaliser ainsi ces grands personnages qu’ils ont accompagné dans leur quotidien. C’est le cas de la comtesse Irma Sztáray de Sztára et Nagymihály ( 10 juillet 1863 – 3 septembre 1940 ) qui écrivit un ouvrage sur les quatre dernières années de la vie d’Elisabeth d’Autriche.

Une autre souveraine bien aimée perdit tragiquement la vie en 1935 lors d’un accident.

L’évènement a marqué l’histoire de la presse et de l’aviation grâce au premier vol nocturne depuis la Suisse, les photos ont rapidement fait le tour du monde.

Dans l’émotion, un rapport de police détaillé est exigé afin de comprendre les circonstances de l’accident. Des croquis sont dessinés et de tristes souvenirs sont conservés.

Un fragment de verre témoigne de la violence du choc.

Les photos ont été prises par un paparazzi amateur et c’est dans ces conditions que le premier vol nocturne a été effectué, un avion est affrété pour 5000 francs. En effet, l’agence londonienne Associated Press consent à lui acheter ses clichés photographiques.

Un télégramme est rédigé afin de fournir des explications et précisions.

Construite sur les lieux de l’accident, la chapelle Astrid est inaugurée à Küssnacht am Rigi où elle est décédée brutalement.

Son décès a eu lieu en date du 29 août 1935.

En son vivant surnommée la reine des cœurs, après son décès à l’âge de seulement 30 ans, elle deviendra une icône comme plus tard, Lady Diana dont la disparition en 1997 a provoqué une déferlante d’émotions, elle aussi périt brusquement dans un accident de la route à Paris dans le tunnel entre le pont et la place de l’Alma. Elle rendit son dernier souffle à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière-AP-HP.

Des timbres ont été créés à son effigie.

La presse a relaté le drame.

Le long cortège funéraire, comparable à celui de l’impératrice Elisabeth d’Autriche a été filmé et retranscrit à la télévision.

Cette photo a fait jaser ses contemporains. Une reine qui jardine, est-ce bien raisonnable et convenable? Son geste était pourtant symbolique.

A l’occasion de l’exposition Grün 80, elle fit don de sa présence pendant trois heures et planta cette arbre sous des regards malveillants. La situation en Irlande du Nord était défavorable et a provoqué de vives réactions.

Ne se laissant pas déstabiliser, la reine signe ce cahier contenant un mot de soutien et d’encouragement pour l’avenir.

Elisabeth II a toujours su faire preuve de retenue et de sagesse en toutes circonstances, imperturbable quoiqu’il arrive, digne de sa position. Alors même que des manifestants ou plutôt militants grondaient à son encontre, elle s’est montrée courageuse malgré une menace de mort dont le tag a été reproduit afin que le public en prenne connaissance.

Cette photographie montre la détermination des réactionnaires et les actions policières.

Dorothy Beriger Chapman retenue par des mesures de sécurité brandit le drapeau britannique à Berne afin d’acclamer sa reine à son passage en l’apercevant depuis son balcon. Son fils participe aux manifestations à Zürich contre l’attitude coloniale du Royaume Uni.

L’Irlande est largement soutenue.

Des manifestants sont arrêtés par la police britannique lors de la visite de la reine à Bâle.

La reine est caricaturée et vivement critiquée. En 1980, la Suisse s’incline devant la reine, les jeunes protestent. A Bâle, ils ont la ferme intention de perturber la cérémonie avec une manifestation et à Zürich avec un concert punk. La police redoute des attentats à la bombe de la part du groupe terroriste irlandais IRA. Fin mai devant l’opéra de Zürich, les tensions montent d’un cran lorsqu’un centre de jeunesse autonome est revendiqué.

Le Prince Phillipe est poussé vers la sortie. La situation est tendue.

Au ski, un autre drame ne tardera pas à émouvoir une fois encore le monde entier. A partir de 1978, le prince Charles part presque chaque année à Klosters faire du ski et ce n’est que cette année, en février, qu’il s’arrête.

Sur la première photo, il n’a que quinze ans.

Les princes, William et Harry sont également présents, aux côtés de leur mère, la princesse Diana Spencer. les vacances se déroulent en famille.

En mars 1988, le prince Charles échappent de justice à la mort surpris par une avalanche.

L’un de ses amis n’y survit pas, hélas. Son nom était Hugh Lindsay. Le prince héritier souhaite endosse la culpabilité de l’accident mais rapidement la police le disculpe. De plus, en Suisse, il jouit de l’immunité diplomatique.



la présence de sa mère, Elisabeth II fut une maigre consolation.

Malgré les jugements et les commentaires qui peuvent être faits au sujet de la reine d’Angleterre, elle a pu avoir de charmantes attentions : un précieux cadeau au Conseil Fédéral de la Suisse lors de visites d’Etats par exemple.

On connait aussi l’humour et la légèreté du prince Philippe qui devait être toujours d’une agréable compagnie.

Que dire pour achever cet article emprunt de nostalgie ?

Le monde change et évolue. Des monarchies ont substituées, au Royaume Uni et en Belgique, par exemple. Chaque époque connaît ses troubles et ses difficultés, ses problématiques et ses drames. L’Histoire est semée d’embuches, la vie est souvent difficile mais il faut essayer de percevoir sa magie, présente ici et là et ses charmes, sa beauté. Chaque période revêt de la nostalgie et a fait rêvé à un moment ou à un autre. Nombre personnages ont marqué notre Histoire commune. Rendre hommage à leur mémoire nous fait réfléchir au temps passé et à ses exploits, ses miracles, ses réussites et ses échecs. Tout système contient des failles tout comme tout individu a ses faiblesses mais aussi ses points forts.

Naître sous une bonne étoile ne fait pas tout, le contexte et l’environnement peuvent faire obstacle aux ambitions et aux projets entrepris. A contrario, naître en milieu difficile et avoir un vécu difficile ne déterminera pas forcément le destin. Chacun écrit les pages de sa vie, chacun est maître de son existence et décide de ce qu’il souhaite en faire.

Le courage, la volonté, la détermination et la persévérance, mais aussi l’audace, peuvent mener au bonheur.




















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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine