Absence de réponses et négation

« Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. »

Walt Disney

Le Vieux Marché à Rouen.

On me rapporte le manque de réponses et la négativité des retours.

On me rapporte que si on n’est pas déjà une célébrité, il est impossible de percer.

Et pourtant, la France affiche un taux de chômage élevé. Voilà tout le paradoxe de notre pays.

A quoi bon alors publier des offres d’emploi ? Cela ne fait qu’apporter des faux espoirs aux candidats qui se laissent bercer d’illusions.

Les gens ont besoin d’obtenir des réponses probantes. Les candidats ont besoin d’être encouragés et rassurés.

« Le rire est infini, l’imagination n’a pas d’âge, et les rêves sont éternels ! »

Walt Disney

Cathédrale de Rouen.

Tout le monde devrait pouvoir avoir une chance dans la vie. Nous avons tous des qualités et des compétences à faire valoir, défendons-les ! Nous pouvons tous devenir quelqu’un et gagner dignement sa vie.

Pourquoi toujours ces freins, ces conditions insurmontables, ce mur infranchissable empêchant la réussite et l’épanouissement ?

Loin de rechercher la polémique, je pose ici une interrogation.

Le pouvoir d’achat est en baisse, l’inflation est notable. Comment survivre dans ce climat ?

Il faut des réponses, ne plus être dans le flou, l’incertitude et l’inconnu, il faut pouvoir avancer.

Si seulement les mentalités pouvaient changer…

Je souhaite à tous de s’en sortir. La fin d’année est propice à la formulation de souhaits et de vœux. Croisons les doigts pour une vie meilleure.

Crèche de la cathédrale de Rouen.

« Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. »

Walt Disney

9 réponses à « Absence de réponses et négation »

  1. Je pense à un travers français, pour le coup. En tout cas, j’en suis affligé, mon épouse me le reproche parfois, mais il me semble que c’est culturel : quand elle a une idée, une envie d’activité ou quoi que ce soit, mon oreiller réflexe sera d’identifier les difficultés, les problèmes, tout ce qui pourrait faire que ça pourrait ne pas marcher. Bref, voir le côté sombre de la pièce, alors qu’il y a aussi un côté lumineux.

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    1. Un post d’une psychologue sur LinkedIn et mon dernier article me l’ont confirmé. Je le constate moi-même aussi. Cela rejoint mon article sur la discrimination. Vous pouvez postuler autant que vous voulez, envoyer des mails à des entreprises autant que vous voulez, ce sera toujours soit pas de réponse soit non. Ça n’aboutira pas, c’est sans espoir.

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      1. Je pense que ça dépend du domaine, mais effectivement dans certaines activités ça sera beaucoup plus facile d’être un « enfant de… » médiocre que d’être un inconnu, même brillant. Le plus visible étant tout ce qui a un rapport au monde du spectacle ou des médias. De ce côté, en France, si on a mis fin aux privilèges, c’était juste pour mettre en place une autre aristocratie. La tradition reste vivace, la France reste un monde de réseaux – ce qui explique d’ailleurs en partie, dans un autre domaine, le succès des « grandes écoles », qui s’appuient sur leur réseau d’anciens (tu sors de la même école que moi, donc je vais te donner un coup de pouce).
        Je ne sais pas ce qu’il en est dans le journalisme, ma proximité avec ce milieu de limite au stage de 3e qu’avait fait ma sœur pour le journal local dans les années 90, et à des discussions avec d’anciens journalistes ou pigistes dans le cadre de mon site…
        Ça ne veut pas dire qu’il est impossible de percer quand on « n’est personne ». Mais ça sera beaucoup plus difficile… et partant de là beaucoup plus méritoire !

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      2. Dans le journalisme, c’est pareil. Pas d’école ? Alors vas t’en ! Tu n’es pas un local ? On ne recrute que des locaux. Et pour la carte de presse, vas te faire brosser !
        Les employeurs regardent des diplômes et des expériences, pas des êtres humains. Il faut bien avoir une première expérience pour avoir une expérience. Comme le disait déjà Marivaux, l’image qu’on renvoie est importante.

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      3. C’était une question que ma sœur avait posée, dans les années 90, à un ènième recruteur qui lui disait qu’il ne la recruterait pas parce-qu’elle n’avait pas d’expérience : « comment voulez-vous que je me fasse une expérience si tout le monde réagit comme vous ? ».
        Je crois qu’elle n’a jamais eu de réponse, elle a continué jusqu’à trouver quelqu’un qui a bien voulu la prendre. À l’époque elle cherchait un poste de vendeuse…

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      4. Je comprend sa réaction. Le monde est resté le même sauf qu’avec internet, la prise de distance est encore plus facile. Il suffit de ne pas répondre, de bloquer la personne, de la supprimer, voire de laisser l’IA s’en charger. La situation de votre soeur est commune à tous.

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      5. Tout à fait. Bon, depuis le temps, elle a passé le cap 😊
        Et par rapport à certains de mes cousins qui ont été placés par papa, elle peut dire (comme mon autre sœur et moi) qu’elle a réussi seule, mes parents n’ayant pas l’entregent nécessaire pour nous « placer », ils avaient juste ce qu’il fallait pour nous permettre de faire des études…

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      6. À cela s’ajoute l’âge. Trop vieux, ils préfèrent les jeunes qui plus est diplômés. Et les autres alors ? Ils peuvent toujours courir c’est ça ?
        C’est vrai que les autres classiques, il y en a bon nombre qui publiaient en Angleterre, en Suisse, en Allemagne parce qu’il y avait une plus grande ouverture d’esprit et de moeurs bien que pour d’autres choses, la France était le pays qui offrait le plus de liberté.

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    2. Je vous ai envoyé par mail pour vous faire lire des éléments.

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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine