Blaise et Valentin, des indispensables de l’équipe d’Ilario Spampinato

Charlotte OLLIVIER : Pouvez-vous me parler de votre travail ? En quoi consiste-t-il ?

Valentin : « J’ai eu l’honneur d’occuper les postes d’assistant technique ainsi que d’assistant à la réalisation et à la caméra. Mon rôle consiste à être le deuxième œil du cadreur, en apportant une visualisation externe. Je donne mon avis sur la manière d’exécuter certains plans en fonction des moyens dont nous disposons. Par exemple, pour la vapeur visible dans une publicité, nous avons utilisé une machine à vapeur, et j’ai également vapoté derrière ou sur les côtés pour générer davantage de vapeur. (Je n’avais plus de poumons après le tournage !) »

Charlotte OLLIVIER : Quel est votre panel de compétences, votre champ d’expertise ?

Valentin : « Grâce à ma formation, j’apprends à utiliser des caméras, capter le son, écrire des scénarios et développer ma créativité… Mais ce que je préfère, c’est cadrer et être l’assistant du cadreur ou du réalisateur. J’aime avoir un œil partout (un comble avec mon handicap visuel : le strabisme !). »

Charlotte OLLIVIER : Pouvez-vous me parler de Candy Girl ?

Blaise : « Le clip de Candy Girl se distingue du premier tout en conservant la touche reconnaissable d’Ilario. Comme d’habitude, la chanson est en anglais, rythmée et entraînante, et l’on peut le voir danser. L’équipe reste en grande partie la même, et nous avons tourné dans une salle de spectacle du côté de Charleroi, grâce à l’autorisation de Benoît. Ce qui change, c’est l’ajout d’Ali, une danseuse talentueuse, ainsi que le choix du noir et blanc pour le clip. »

 Charlotte OLLIVIER : Pouvez-vous me parler de votre participation à « Candy Girl » et au spot publicitaire ?

Valentin : « Je n’ai pas participé au clip *Candy Girl*. J’ai uniquement travaillé sur la publicité. Comme mentionné précédemment, je me suis occupé de générer beaucoup de vapeur, j’ai été le deuxième œil du cadreur et j’ai proposé des idées en fonction du matériel dont nous disposions. »

Charlotte OLLIVIER : Comment se passe vos collaborations ?

Blaise : « Réaliser ce clip a été une belle expérience, même si la soirée s’est terminée tard, vers minuit. Nous prenons toujours le temps nécessaire, sans pression, et chacun veille sur les autres.
Comme d’habitude, Ilario m’a parlé du projet bien en amont. Il m’a envoyé les premières versions de la musique, et nous avons échangé sur la réalisation du clip. Il me laisse une grande liberté tout en ayant une vision artistique affirmée. Pour ce projet, j’ai suggéré d’intégrer une seconde personne à l’image, une idée qu’il a trouvée intéressante et qu’il a adoptée. Le reste des idées vient principalement de lui, tandis que je me charge principalement du cadrage lors du tournage. Nos collaborations se passent toujours très bien, et j’apprécie de travailler avec lui et son équipe. »

Charlotte OLLIVIER : Comment s’est passée votre collaboration sur les différents projets lancés par Ilario ?

Valentin : « C’était la première fois que je rencontrais Ilario. Nous étions en contact depuis quelques mois via les réseaux sociaux et grâce à Blaise, mais nous n’avions pas encore trouvé l’opportunité de nous rencontrer avant ce projet. »

Charlotte OLLIVIER : Est-ce que chaque projet est inspirant ?

Blaise : « Oui, chaque projet apporte son lot de nouveautés. Nous tournons à chaque fois dans des lieux différents, avec des concepts et des équipes variés.
Récemment, nous avons réalisé un clip publicitaire pour une marque de lunettes, une première pour moi. C’était un beau défi que j’ai pris plaisir à relever. »

Charlotte OLLIVIER : Quels sont vos sentiments à chacune de ces expériences ?

Valentin : « Concernant Blaise, j’ai toujours passé d’excellents moments lorsque nous travaillons ensemble. J’ai l’impression que nous nous complétons assez bien. Quant à Ilario, c’était notre première collaboration, et ce fut une réussite. »

Charlotte OLLIVIER : Comment voyez-vous l’avenir ?

Blaise : « Ilario est un artiste aux multiples talents : chanteur, danseur, comédien, réalisateur… Il a déjà un beau parcours, et je suis persuadé que son avenir sera prometteur. J’aimerais beaucoup collaborer avec lui sur des projets cinématographiques à l’avenir. »

Charlotte OLLIVIER : Quelle est votre vision de l’avenir ?

Valentin : « Pour l’avenir, je compte poursuivre ma formation et m’initier à d’autres aspects de la réalisation audiovisuelle. Je souhaite effectuer davantage de stages et pratiquer encore et encore afin d’affiner mes compétences. »

Charlotte OLLIVIER : Que pensez-vous du travail accompli et des efforts fournis pour y parvenir ?

Blaise : « Le travail réalisé reflète l’investissement de toute l’équipe. En moins d’un an, nous avons tourné trois clips, ce qui est un très bon rythme, surtout sachant que chacun donne de son temps personnel avec enthousiasme.
Le montage final est toujours soigné et le public est au rendez-vous. Plusieurs médias, comme TéléMB, se sont d’ailleurs intéressés à notre travail. »

Charlotte OLLIVIER : Quelles sont les points positifs et négatifs à déplorer ?

Blaise : « Parmi les aspects positifs, il y a bien sûr la chance de collaborer avec Ilario, un artiste talentueux mais surtout humain, à l’écoute, bienveillant et toujours de bonne humeur. Cela crée une ambiance agréable sur le tournage.
Il me propose régulièrement des projets intéressants, et j’apprécie également son équipe. Certains membres, comme Colette et Rudy, je les connaissais déjà grâce à un projet de court-métrage, et j’ai aussi pu intégrer mon ami Valentin à l’équipe. L’accueil est toujours chaleureux et ouvert aux nouveaux.
En plus, un détail non négligeable : il y a toujours une régie pour me véhiculer, ce qui est très appréciable… un peu comme avoir son propre taxi ! Et bien sûr, il y a toujours de quoi manger et du café, un élément essentiel sur un tournage.
Concernant les points négatifs, le principal frein reste le budget. Ilario étant encore en début de carrière et ne vivant pas encore de son art, les moyens alloués à la production des clips et autres projets sont limités. Nous avons toujours dû faire avec le strict minimum, même si l’équipe a su s’adapter et tirer le meilleur parti des ressources disponibles.
Pour l’instant, ma participation est bénévole, mais je ne dirais pas non à un cachet dans le futur. »

Charlotte OLLIVIER : Plus qu’une collaboration, êtes-vous tous amis les uns avec les autres ?

Blaise : « Au départ, nous n’étions pas amis. J’ai découvert Ilario via les réseaux sociaux et des connaissances communes. Avec le temps, j’ai appris à l’apprécier et c’est une personne avec qui j’aurais plaisir à partager un repas.
Je garde également d’excellents contacts avec d’autres membres de l’équipe, avec qui je travaille sur d’autres projets. »
Charlotte OLLIVIER : Une bonne ambiance règne ?

Blaise : « Oui, une très bonne ambiance règne, comme je l’ai mentionné plus tôt. Cela fait toute la différence sur un projet artistique ! »

Charlotte OLLIVIER : Depuis quand vous connaissez-vous ? Des projets à venir ?

Valentin : « Avec Blaise, nous nous connaissons plus ou moins depuis août 2024. J’avais vu ses projets sur LinkedIn et Facebook, mais nous n’avions jamais échangé directement. Un jour, en me rendant à ma formation en réalisation audiovisuelle à l’IFAPME, qui croisais-je ? Blaise ! Depuis, nous ne nous quittons plus et enchaînons les projets ensemble.

Pour Ilario, je le connaissais de vue grâce au travail qu’il avait réalisé avec Blaise, mais nous n’avions jamais vraiment discuté. Un jour, j’ai reçu une invitation Facebook de sa part. Nous avons commencé à échanger, et il m’a proposé d’assister à son prochain tournage pour découvrir son univers. Finalement, il m’a invité à collaborer sur un spot publicitaire.

Pour l’instant, je n’ai pas de projet futur avec eux, mais je suis ouvert aux propositions. »

Charlotte OLLIVIER : Travaillez-vous uniquement en Belgique ou également ailleurs en Europe ? Peut-être une expérience dans le monde ?

Valentin : « Pour le moment, je travaille uniquement en Belgique. Ne possédant pas encore le permis de conduire, il m’est difficile de voyager. Le train reste une solution envisageable mais coûteuse selon les distances. Cela dit, je ne dirais pas non pour travailler sous le soleil ! »

Charlotte OLLIVIER : Merci Blaise et merci Valentin d’avoir répondu à toutes mes questions, ce fut un plaisir d’échanger avec vous ! Au plaisir de se rencontrer en personne un jour !

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ilario_Spampinato

4 réponses à « Blaise et Valentin, des indispensables de l’équipe d’Ilario Spampinato »

  1. Merci pour ce bel article à notre égard !

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  2. Merci pour l’article ☺️

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    1. Avec plaisir et une expérience à renouveler

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« Tous les arbres résonnent
Et tous les nids chantent
Qui donc tient la baguette
Dans le vert orchestre de la forêt?

Est-ce là-bas le vanneau gris,
Qui sans cesse hoche la tête, l’air important?
Ou est-ce le pédant qui tout là-bas
Lance toujours en rythme son coucou?

Est-ce cette cigogne qui, la mine sérieuse ,
Et comme si elle dirigeait,
Craquette avec sa longue jambe
Pendant que tous jouent leur musique?

Non, c’est dans mon propre cœur
Qu’est le chef d’orchestre de la forêt ,
Et je le sens qui bat la mesure,
Et je crois bien qu’il s’appelle Amour. », Heinrich Heine