Le long du lac,
Les rues parallèles
Montent et descendent.
Des Marchés de Noël,
Arpenter les ruelles,
A la musique s’ouvrir
Les découvrir.
Sur le chemin serpentent
Les sapins décorés,
Les passants enchantent.
Intentions commerciales,
Les gens dupés
Savent bien, cela leur est égal.
Chaque année,
L’histoire se répète.
Ces installations complètent
Les fêtes de famille.
La foule fourmille,
Se faufile,
S’éparpille
Et se rassemble
Pour qu’ensemble
Opère la magie.
L’ambiance est bénie.
Domine le rouge,
Cabanes décorées,
Bien arrangées
Pour que le visiteur y bouge.
Enseigne vendeuse,
Tout est pensé,
Donner un peu de gaieté
En cette période clé.
La ville ainsi parée
Accueille les touristes
Venus de multiples contrées,
Nul n’y résiste.
***
Le deuil,
Sentiment perceptible,
Pesante ambiance,
Impression descriptible.
Dans les yeux se lit
La douleur si vive.
Sur la joue git
Une larme qui dérive.
Coule vers le bas
Jusqu’au cou.
Essuyée d’un coup
Avant qu’une autre ne tomba.
Les yeux rougits,
Mouillés et gonflés,
Le visage reluit
Dans l’obscurité.
Le jour baisse
A l’horizon.
La lumière s’affaisse
A l’horizon.
L’heure fatidique,
Triste ligne de mire.
Moment éradique
D’éventuels sourires.
Le visage se crispe.
On se referme.
Tout propos s’éclipse.
Place au silence ferme.
Aujourd’hui,
On se rappelle.
Ton absence interpelle,
Tu es partie.
Au tout début de 20 heures,
Ton dernier souffle se meure.
De la soirée au tout début.
Comment oublier?
Chaque instant est gravé,
Chaque image,
Chaque passage,
Chaque année…
***
Le deuil
Génère une impuissance.
Elle est morte,
Partie, fini
Que faire ?
Cette absence,
Ce vide, ce coup du sort,
Ce néant infini.
Englouti par sa puissance,
On se laisse noyer,
Par la vague emporté.
Elle n’est plus là.
La partie est finie.
Sa présence manque
A l’unanimité.
Que faire?
C’est le douloureux destin,
Fatal destin,
Cette triste issue.
Le temps passe
Et passe encore,
Toujours la durée
S’allonge dans le lointain passé.
L’impression d’une éternité
Sans cesse renouvelée.
Les souvenirs s’éloignent encore.
Ce long vécu
Sommeille dans notre cœur,
Dans notre esprit, la conscience.
Malgré le temps qui passe,
Elle a été là,
Avec nous, parmi nous,
Que s’est-il passé?
Elle a disparu,
Triste issue.
Un terrible cancer
Nous l’a enlevé.
Depuis, l’enfer
S’offre à nous,
Les abîmes ouverts,
On s’y noie.
Dans cet épais brouillard,
La faible visibilité
Nous empêche de voir
La clarté de l’avenir
Peut-être ensoleillé,
Envisageable, un sourire.
Pourtant impossible.
La vie nous rappelle
Qu’elle n’est plus là.
A chaque pas,
Cette solitude nous accompagne.
Notre amie, notre compagne,
On s’y est habitué.
Le chemin est tracé.
Voilà la vie désormais.
Survivre à ton absence,
Continuer, poursuivre,
Il faut bien vivre…
***
Le cycle de la vie,
Des gens meurent,
Des gens naissent,
D’autres deuils surviendront
Et à nouveau des larmes couleront.
Une mise au monde, de la joie,
De nouveaux espoirs.
Ainsi va la vie.
Entre peines, douleurs,
Joie, rancoeurs,
Malheurs et bonheur.
***


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